Les USA vers davantage d’aides aux rebelles syriens
Il semble que la ténacité de Damas face au complot ourdi à son encontre irrite les pays occidentaux et arabes qui déploient tous leurs efforts pour faire chuter le régime syrien. C'est dans ce cadre que s'insère la décision des Etats-Unis de venir davantage en aide aux rebelles syriens.
"Nous allons prudemment envisager ce que nous pouvons faire de plus", a déclaré la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton Hillary lors d'une conférence à Washington.
Le président américain avait déclaré le 14 novembre lors d'une conférence de presse que les Etats-Unis n'étaient pas prêt à reconnaître l'opposition syrienne comme gouvernement en exil.
La situation "reste extrêmement complexe. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour soutenir l'opposition mais également tous ceux qui, à l'intérieur de la Syrie et particulièrement les autorités locales, souhaitent voir une continuité dans les institutions gouvernementales et éviter leur effondrement et leur dislocation", a encore déclaré.
Les "Amis du peuple syrien" au Japon pour étudier les sanctions contre Damas
Parallèlement, des délégués de plusieurs dizaines de pays des soi-disant "Amis du peuple syrien" se sont réunis vendredi à Tokyo pour rendre plus efficaces les sanctions à l'encontre du Damas.
"La violence dure depuis plus de 20 mois et le nombre de morts dépasse désormais les 40 000, il y a une crise humanitaire. Nous sommes très inquiets d'une contamination de la crise à l'ensemble de la région", a souligné Koichiro Gemba en ouvrant les débats.
Cette réunion a pour but de rendre plus efficaces les sanctions contre le régime el-Assad et d'élargir le groupe des "Amis". Quatre pays ont participé pour la première fois à cette réunion - le Bangladesh, le Kazakhstan, le Kosovo et l'Indonésie.
Source: agences, édité par: moqawama.org
"Les Etats-Unis étaient constamment en train d'évaluer la situation en Syrie et ils feraient beaucoup plus dans les semaines à venir", a-t-elle annoncé sans pour autant dire s'ils accorderaient leur reconnaissance à l'opposition syrienne.
"Pendant longtemps, l'opposition syrienne a été incapable de présenter une vision unie et cohérente de l'après Bachar el Assad", a-t-elle rappelé, précisant que les Etats-Unis "s'étaient véritablement employés à aider l'opposition à résister".
Le ministre japonais des Affaires étrangères, Koichiro Gemba, a pressé les représentants des 67 pays présents de s'entendre pour mettre un terme aux violences entre les rebelles armés et le pouvoir syrien, débutées en mars 2011.
"Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas pu assumer ses responsabilités, il est de plus en plus crucial que la communauté internationale s'unisse" pour apaiser ces violences, a ajouté le ministre japonais.