Barack Obama réélu président des Etats-Unis
Barack Obama a été réélu mardi président des Etats-Unis. En remportant l'élection face à Mitt Romney, il est devenu le deuxième président démocrate à aligner deux mandats. "Pour les Etats-Unis d'Amérique, le meilleur est encore à venir", sont les premiers mots de la "saison 2" du président.
Le président Barack Obama n'a pas attendu la proclamation des résultats pour annoncer sur twitter sa victoire sur son rival républicain Mitt Romney. "Tout ceci est arrivé grâce à vous. Merci", a-t-il twitté.
Porté au pouvoir il y a quatre ans sur des slogans d'"espoir" et de "changement", M. Obama a réussi à convaincre une majorité de ses compatriotes qu'il était le mieux placé pour les guider pour quatre années supplémentaires, malgré un bilan économique en demi-teinte.
Scènes de liesse
Une immense clameur a saisi le quartier général de la soirée de campagne de M. Obama, le palais des congrès "McCormick Place" de Chicago où étaient réunies des milliers de personnes, quand les télévisions ont annoncé le triomphe de leur champion.
Romney appelle Obama
Mitt Romney a confié à ses partisans avoir "appelé le président (Barack) Obama pour le féliciter" de sa victoire.
Des réactions internationales
La Chine, la Grande-Bretagne, la Belgique, et l'Union européenne ont félicité le président américain pour sa réélection.
Après un an et demi de campagne acharnée, des milliards de dollars dépensés, des dizaines de milliers de kilomètres parcourus et de mains serrées, des dizaines de millions d'Américains se sont déplacés pour départager les deux hommes. Certains ont parfois dû attendre de longues heures avant de glisser leur bulletin dans l'urne.
"Nous sommes tous ensemble. C'est comme ça que nous avons fait campagne et c'est ce que nous sommes. Merci. -bo", a-t-il écrit dans ce message qu'il a signé de ses initiales.
Le président démocrate sortant a enlevé suffisamment d'Etats-clé pour réduire à néant les espoirs de M. Romney de le déloger de la Maison Blanche, dans une course serrée qui s'est comme prévu résumée à un mano a mano dans les régions cruciales que les deux candidats arpentaient depuis des mois.
Il a remporté plusieurs Etats âprement disputés dont le New Hampshire (nord-est), la Pennsylvanie (est), le Michigan (nord) et le Wisconsin (nord), et surtout l'Ohio (nord), le "Graal", selon les estimations des télévisions américaines, autant d'Etats que le républicain espérait enlever.
De même, de nombreux partisans de Barack Obama fêtaient sa réélection autour de la Maison-Blanche, des scènes de liesse entendues dans plusieurs quartiers de la capitale américaine. La foule entourait le bâtiment de la présidence. Des voitures klaxonnaient et certains brandissaient des photos de Barack Obama et des pancartes avec la mention "quatre ans de plus".
"Nous avons tout donné lors de cette campagne", a-t-il déclaré à Boston (nord-est) devant des milliers de partisans qu'il a remerciés.
M. Romney, un ancien entrepreneur de capital-risque multimillionnaire de 65 ans, avait centré sa campagne sur la critique du bilan économique du président. M. Obama s'était quant à lui posé en défenseur de la classe moyenne.
Il avait assuré avoir écrit son discours de victoire en avance.
"Le président Hu Jintao et son premier ministre Wen Jiabao ont adressé un message commun de félicitations", a annoncé un porte-parole de la diplomatie chinoise.
De son côté, le premier ministre britannique a félicité Obama sur Twitter.
"Chaleureuses félicitations à mon ami @Barack Obama. Impatient de continuer à travailler ensemble", a twitté David Cameron.
Pour sa part, le premier ministre belge Elio Di Rupo a estimé que la d'Obama réélection d'Obama est un "signal encourageant pour l'avenir des Etats-Unis" et du "monde".
Le président du Conseil de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, et le président de la Commission européenne, José Barroso, ont publié un communiqué commun dans lequel ils ont adressé leurs "chaleureuses félicitations au président Obama pour sa réélection".
Le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a estimé de son côté qu'"il est toujours plus facile d'établir une relation de travail plus étroite avec un président américain au début de son second mandat.
Source: Agences, rédigé par: moqawama.org