le chef du CNS riposte à Clinton: "Qu’a donné la communauté internationale aux Syriens?"
Réagissant à une interpellation de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le chef du Conseil national syrien (CNS), Abdel Basset Saida, a imputé, jeudi 1er novembre, la montée des islamistes radicaux en Syrie à la communauté internationale.
Mercredi, Mme Clinton a déclaré que le CNS – la principale coalition de l'opposition, largement dominée par les Frères musulmans – reconnu par la communauté internationale comme l'un des principaux représentants du peuple syrien, ne pouvait plus "être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition".
Il peut être "une partie d'une opposition élargie, mais l'opposition doit inclure des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres" pour être "capable de parler à chaque segment et à chaque composante géographique de Syrie", a-t-elle poursuivi.
"Qu'a donné la communauté internationale aux Syriens?"
La chef de la diplomatie américaine a indiqué être en possession "d'informations inquiétantes sur des extrémistes qui se rendent en Syrie et tentent de détourner à leurs fins ce qui était jusqu'ici une révolution légitime contre un régime oppressif". Le Front Al-Nosra, un groupe islamiste inconnu avant la révolte en Syrie, a ainsi revendiqué de nombreux attentats à travers le pays et ses combattants sont présents, souvent en première ligne, sur la plupart des fronts syriens.
"La communauté internationale est responsable, en raison de son manque de soutien au peuple syrien, de la croissance de l'extrémisme en Syrie", a affirmé jeudi à l'AFP Abdel Basset Saida. "L'extrémisme est la conséquence et non la cause de l'inaction de la communauté internationale", a-t-il ajouté. Critiquant la déclaration américaine, il a martelé: "La communauté internationale devrait s'en prendre à elle-même : Qu'a-t-elle donné au peuple syrien ? Comment a-t-elle aidé les Syriens à stopper la folie meurtrière du régime ?"
Alors que la communauté internationale exhorte depuis des mois l'opposition à s'unifier, plus de 150 opposants, dont de nombreux membres du CNS et des chefs de l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles), ont préconisé lors d'une réunion en Turquie de "mettre de côté [leurs] différences idéologiques" pour permettre la formation rapide d'un gouvernement en exil.
le CNS dit avoir reçu 40,4 millions de dollars
Le Conseil national syrien a annoncé jeudi avoir reçu des aides internationales d'un montant de 40,4 millions de dollars (31,1 millions d'euros), dont la moitié venus de Libye.
Dans un communiqué, le CNS a précisé que depuis la création officielle de la coalition en octobre 2011, la Libye lui avait versé 20,4 millions de dollars, le Qatar 15 millions et les Emirats arabes unis 5 millions. C'est la première fois que le CNS détaille les aides qu'il a reçues par les différents pays.
Sources: agences
Mercredi, Mme Clinton a déclaré que le CNS – la principale coalition de l'opposition, largement dominée par les Frères musulmans – reconnu par la communauté internationale comme l'un des principaux représentants du peuple syrien, ne pouvait plus "être considéré comme le dirigeant visible de l'opposition".
Il peut être "une partie d'une opposition élargie, mais l'opposition doit inclure des gens à l'intérieur de la Syrie et d'autres" pour être "capable de parler à chaque segment et à chaque composante géographique de Syrie", a-t-elle poursuivi.
"Qu'a donné la communauté internationale aux Syriens?"
La chef de la diplomatie américaine a indiqué être en possession "d'informations inquiétantes sur des extrémistes qui se rendent en Syrie et tentent de détourner à leurs fins ce qui était jusqu'ici une révolution légitime contre un régime oppressif". Le Front Al-Nosra, un groupe islamiste inconnu avant la révolte en Syrie, a ainsi revendiqué de nombreux attentats à travers le pays et ses combattants sont présents, souvent en première ligne, sur la plupart des fronts syriens.
"La communauté internationale est responsable, en raison de son manque de soutien au peuple syrien, de la croissance de l'extrémisme en Syrie", a affirmé jeudi à l'AFP Abdel Basset Saida. "L'extrémisme est la conséquence et non la cause de l'inaction de la communauté internationale", a-t-il ajouté. Critiquant la déclaration américaine, il a martelé: "La communauté internationale devrait s'en prendre à elle-même : Qu'a-t-elle donné au peuple syrien ? Comment a-t-elle aidé les Syriens à stopper la folie meurtrière du régime ?"
Alors que la communauté internationale exhorte depuis des mois l'opposition à s'unifier, plus de 150 opposants, dont de nombreux membres du CNS et des chefs de l'Armée syrienne libre (ASL, rebelles), ont préconisé lors d'une réunion en Turquie de "mettre de côté [leurs] différences idéologiques" pour permettre la formation rapide d'un gouvernement en exil.
le CNS dit avoir reçu 40,4 millions de dollars
Le Conseil national syrien a annoncé jeudi avoir reçu des aides internationales d'un montant de 40,4 millions de dollars (31,1 millions d'euros), dont la moitié venus de Libye.
Dans un communiqué, le CNS a précisé que depuis la création officielle de la coalition en octobre 2011, la Libye lui avait versé 20,4 millions de dollars, le Qatar 15 millions et les Emirats arabes unis 5 millions. C'est la première fois que le CNS détaille les aides qu'il a reçues par les différents pays.
Sources: agences
Comments
Cameron en Inde: pas d’excuses pour un massacre britannique
depuis 11 années
Un sénateur américain: Les drones US ont tué 4700 personnes
depuis 11 années
//