Venezuela: Hugo Chavez réélu pour six ans à la tête du pays
Le président du Venezuela Hugo Chavez, au pouvoir depuis 1999, a été réélu dimanche pour un mandat de six ans qui lui permettra de poursuivre sa "révolution socialiste", face à Henrique Capriles Radonski.
Selon des résultats portant sur 90% des bulletins de vote, M. Chavez a obtenu 54,42% des voix, contre 44,97% à Henrique Capriles, selon les autorités électorales.
Récoltant plus de 7,44 millions de voix dimanche, contre 6,15 millions à M. Capriles, le président Chavez a rassemblé plus de suffrages que lors de sa précédente réélection, en 2006, lorsqu'il avait pourtant battu l'opposant Manuel Rosales de plus de 25 points, avec 62% des suffrages.
"Nous avons atteint une des participations les plus élevées de ces dernières décennies", à 80,94%, a indiqué la présidente du Conseil électoral national (CNE), Tibisay Lucena, en dévoilant les résultats.
L'annonce de la réélection de M. Chavez, qui avait promis durant la campagne d'"approfondir (sa) révolution bolivarienne", a été saluée par des tirs de feux d'artifice dans la capitale Caracas.
"Merci à mon peuple aimé !!! Vive le Venezuela !!! Vive Bolivar !!!" et "Merci mon dieu ! Merci à tous et à toutes", a immédiatement écrit le vainqueur sur son compte Twitter.
Peu après, dans une allocution depuis son siège de campagne, M. Capriles a respecté son engagement de ne pas contester les résultats en félicitant le président réélu et a remercié les plus de 6 millions de personnes lui ayant accordé leur confiance.
"Pour gagner, il faut savoir perdre", a déclaré l'ex-gouverneur de l'Etat de Miranda, le deuxième plus peuplé du pays, qui était parvenu à fédérer sur son nom la majorité des courants de l'opposition, de droite comme de gauche, ce qui lui permet d'enregistrer un score historique pour un opposant depuis l'accession de Hugo Chavez au pouvoir.
Vers 23H30 locales, le président réélu est apparu vêtu d'une chemise rouge au balcon du palais présidentiel de Miralfores pour s'adresser à des milliers de partisans. Sous les acclamations de la foule, qui scandaient "Ouh ! Ah ! Chavez ne s'en va pas !", il a salué une "bataille électorale parfaite sur toute la ligne, une bataille démocratique".
Elu président en 1998 avec 56% des voix, il avait été réélu en 2000 avec 56,9% des suffrages. En 2002, cet ancien militaire est victime d'une tentative de coup d'Etat fomentée par les milieux d'affaires avant de remporter en 2004 un référendum révocatoire convoqué par l'opposition. Insubmersible, il remportait à nouveau très largement la présidentielle de 2006, avant d'essuyer son seul échec électoral, en 2007, quand les Vénézuéliens ont repoussé une nouvelle réforme constitutionnelle. En 2009, il a toutefois fait adopter par référendum un amendement permettant la réélection indéfinie du président.
L'ancien lieutenant-colonel, âgé de 58 ans, un temps affaibli par un cancer diagnostiqué en juin 2011, a encore bénéficié dimanche de l'appui des classes populaires, majoritaires parmi les 28,9 millions de Vénézuéliens, en raison notamment des nombreux programmes sociaux mis en place par son gouvernement.
Financés par la rente pétrolière -le pays dispose des plus importantes réserves de pétrole au monde-, ces programmes ont permis d'améliorer la vie de nombreux Vénézuéliens dans les domaines de la santé, du logement ou de l'éducation. Mais le pays reste en proie à une forte criminalité, une inflation galopante (26,7% en 2011 selon la Banque centrale) et une corruption endémique (le Venezuela est 172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International).
Ce scrutin a été observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés, notamment aux Etats-Unis, premier partenaire commercial du pays et premier client de ses exportations de pétrole.
Source: AFP
Selon des résultats portant sur 90% des bulletins de vote, M. Chavez a obtenu 54,42% des voix, contre 44,97% à Henrique Capriles, selon les autorités électorales.
Récoltant plus de 7,44 millions de voix dimanche, contre 6,15 millions à M. Capriles, le président Chavez a rassemblé plus de suffrages que lors de sa précédente réélection, en 2006, lorsqu'il avait pourtant battu l'opposant Manuel Rosales de plus de 25 points, avec 62% des suffrages.
"Nous avons atteint une des participations les plus élevées de ces dernières décennies", à 80,94%, a indiqué la présidente du Conseil électoral national (CNE), Tibisay Lucena, en dévoilant les résultats.
L'annonce de la réélection de M. Chavez, qui avait promis durant la campagne d'"approfondir (sa) révolution bolivarienne", a été saluée par des tirs de feux d'artifice dans la capitale Caracas.
"Merci à mon peuple aimé !!! Vive le Venezuela !!! Vive Bolivar !!!" et "Merci mon dieu ! Merci à tous et à toutes", a immédiatement écrit le vainqueur sur son compte Twitter.
Peu après, dans une allocution depuis son siège de campagne, M. Capriles a respecté son engagement de ne pas contester les résultats en félicitant le président réélu et a remercié les plus de 6 millions de personnes lui ayant accordé leur confiance.
"Pour gagner, il faut savoir perdre", a déclaré l'ex-gouverneur de l'Etat de Miranda, le deuxième plus peuplé du pays, qui était parvenu à fédérer sur son nom la majorité des courants de l'opposition, de droite comme de gauche, ce qui lui permet d'enregistrer un score historique pour un opposant depuis l'accession de Hugo Chavez au pouvoir.
Vers 23H30 locales, le président réélu est apparu vêtu d'une chemise rouge au balcon du palais présidentiel de Miralfores pour s'adresser à des milliers de partisans. Sous les acclamations de la foule, qui scandaient "Ouh ! Ah ! Chavez ne s'en va pas !", il a salué une "bataille électorale parfaite sur toute la ligne, une bataille démocratique".
Elu président en 1998 avec 56% des voix, il avait été réélu en 2000 avec 56,9% des suffrages. En 2002, cet ancien militaire est victime d'une tentative de coup d'Etat fomentée par les milieux d'affaires avant de remporter en 2004 un référendum révocatoire convoqué par l'opposition. Insubmersible, il remportait à nouveau très largement la présidentielle de 2006, avant d'essuyer son seul échec électoral, en 2007, quand les Vénézuéliens ont repoussé une nouvelle réforme constitutionnelle. En 2009, il a toutefois fait adopter par référendum un amendement permettant la réélection indéfinie du président.
L'ancien lieutenant-colonel, âgé de 58 ans, un temps affaibli par un cancer diagnostiqué en juin 2011, a encore bénéficié dimanche de l'appui des classes populaires, majoritaires parmi les 28,9 millions de Vénézuéliens, en raison notamment des nombreux programmes sociaux mis en place par son gouvernement.
Financés par la rente pétrolière -le pays dispose des plus importantes réserves de pétrole au monde-, ces programmes ont permis d'améliorer la vie de nombreux Vénézuéliens dans les domaines de la santé, du logement ou de l'éducation. Mais le pays reste en proie à une forte criminalité, une inflation galopante (26,7% en 2011 selon la Banque centrale) et une corruption endémique (le Venezuela est 172e sur 182 dans le classement 2011 des pays les plus corrompus établi par Transparency International).
Ce scrutin a été observé de près à l'étranger, où le personnage et sa politique sont souvent controversés, notamment aux Etats-Unis, premier partenaire commercial du pays et premier client de ses exportations de pétrole.
Source: AFP