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USA et UE veulent renforcer les sanctions contre Téhéran pour calmer Netanyahu

USA et UE veulent renforcer les sanctions contre Téhéran pour calmer Netanyahu
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L’Union européenne et les États-Unis sont prêts à renforcer les sanctions contre l’Iran dans l’espoir de « convaincre Israël de ne pas frapper préventivement les installations nucléaires iraniennes », selon des diplomates en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il s’agit de faire pression sur Téhéran, que les Occidentaux et « Israël » soupçonnent de « vouloirUSA et UE veulent renforcer les sanctions contre Téhéran pour calmer Netanyahu fabriquer une bombe atomique sous le couvert du programme nucléaire civil ». Mais aussi de convaincre « Israël » de « faire preuve de retenue » après la « ligne rouge » tracée par son Premier ministre à la tribune de l’Assemblée jeudi dernier.

L’entretien téléphonique de Benjamin Netanyahu avec Barack Obama a « rassuré certains diplomates » sur la convergence de vues entre « Israël » et Washington, mais le geste théâtral de Netanyahu « laisse planer un doute sur ses intentions ».

Il a estimé que « l’Iran pourrait avoir assez d’uranium fortement enrichi pour fabriquer une bombe d’ici à la mi-2013 » et a demandé qu’on lui fixe une « ligne rouge claire » à ne pas dépasser.

De son côté, le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, a déclaré samedi qu’« Israël, qui possède des dizaines de têtes nucléaires , a franchi la ligne rouge », en réaction au discours du Premier ministre israélien.

L’entité sioniste repousse ainsi l’échéance bien après l’élection présidentielle du 6 novembre, comme le souhaitait Obama. Mais il signale aussi que « sa patience a des limites », car les responsables israéliens « ne font pas confiance aux sanctions déjà en place pour faire plier Téhéran ».

« L’Iran est au bord de la faillite économique à cause des sanctions (internationales) et il y a des protestations croissantes contre les ayatollahs, mais ces sanctions n’ont pas dissuadé le régime au pouvoir à Téhéran de poursuivre ses ambitions nucléaires », a jugé jeudi le vice-ministre israélien des Affaires étrangères Danny Ayalon.

Dimanche, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a estimé que « les sanctions internationales mises en place contre l’Iran pourraient provoquer une révolte populaire comme en Égypte ».

L’UE frustrée

L’Union européenne, de plus en plus frustrée par l’impasse des négociations entre Téhéran et le groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne), devrait être la première à faire monter la pression d’un cran.

« La prochaine étape sera d’intensifier les sanctions », a indiqué un diplomate occidental de haut rang, ajoutant que « les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont prévu de se réunir à Luxembourg le 15 octobre pour en discuter ».

« Il s’agira notamment de sanctions dans le domaine financier », a-t-il prédit, précisant que « les mesures n’étaient pas encore arrêtées ».

« Nous avons dit à Israël que nous n’étions pas en faveur d’une attaque, quelle qu’elle soit, contre l’Iran, étant donné que nous continuons les sanctions et les négociations », a-t-il souligné.

L’Union européenne a décrété à partir du premier juillet dernier un embargo total sur l’achat de pétrole iranien. « La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont d’accord pour demander unUSA et UE veulent renforcer les sanctions contre Téhéran pour calmer Netanyahu nouveau tour de vis à leurs collègues de l’UE », a souligné le même diplomate.

Selon un autre diplomate, les États-Unis envisagent de « nouveaux domaines » où des sanctions pourraient être appliquées ou renforcées.

En août, le Congrès américain a voté une loi qui interdit l’accès à l’économie américaine aux banques des pays qui achètent du pétrole à l’Iran et aux entreprises travaillant dans le secteur du gaz naturel, du pétrole ou de l’uranium iraniens, assurant la Compagnie nationale iranienne du pétrole, ou lui vendant des pétroliers.

« Il y a toujours des moyens de peaufiner les mesures déjà prises par l’administration américaine. On peut augmenter le nombre de cibles… », a expliqué le diplomate.

Les ministres des Affaires étrangères du groupe 5+1 se sont rencontrés à New York jeudi. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a demandé aux Iraniens « d’agir d’urgence » pour rassurer sur leur programme nucléaire et elle doit poursuivre ses contacts avec eux.

Une réunion d’experts des six pays est prévue bientôt à Londres « pour définir notre position de négociation en vue des prochaines rencontres avec les Iraniens », a précisé un diplomate.

Source: Agences

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