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Le chef des Gardiens de la révolution: En cas d’attaque contre l’Iran, il ne restera rien "d’Israël"

Le chef des Gardiens de la révolution: En cas d’attaque contre l’Iran, il ne restera rien
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L'Iran est prêt à détruire « Israël » en cas d'attaque israélienne contre ses sites nucléaires, mais également à s'en prendre aux bases américaines dans la région, a déclaré le commandant en chef des Gardiens de la révolution (l'armée d'élite en Iran) dans une nouvelle mise en garde hier.

« En cas d'attaque contre l'Iran, il ne restera rien d'Israël compte tenu de sa petite taille et de nos capacités balistiques», a affirmé le général Mohammed Ali Jaafari, dans une rare conférence de presse à Téhéran. «Aucune région d'Israël ne sera épargnée, et cela doit constituer un élément de dissuasion» pour l’entité sioniste, a ajouté le patron des Pasdaran (nom persan des Gardiens de la révolution) qui contrôlent notamment les missiles iraniens capables de frapper l’entité sioniste en cas de conflit.

Le chef des Gardiens de la révolution: En cas d’attaque contre l’Iran, il ne restera rien Pour le général Jaafari, «les États-Unis ont beaucoup de vulnérabilités autour de l'Iran, et leurs bases sont à portée de nos missiles». Pour cette raison, il a jugé une attaque contre l'Iran improbable. L’entité sioniste « ne parviendra pas à convaincre les États-Unis de s'associer à une attaque contre l'Iran», et il «n'attaquera pas sans le feu vert des Américains», a-t-il affirmé. «Si un conflit impliquant la République islamique éclate dans la région, cela aura naturellement des conséquences sur le détroit d'Ormuz», par où transite le tiers du trafic maritime pétrolier mondial, «et sur le marché de l'énergie» mondial, a-t-il poursuivi. Il a enfin rappelé que l'Iran «a d'autres moyens d'action, notamment à travers le soutien des musulmans (dans le monde) à la République islamique».

Notons que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a renouvelé ses attaques contre le programme nucléaire iranien en prétendant que les dirigeants iraniens étaient guidés par «un incroyable fanatisme», dans un entretien qui devait être diffusé hier par la télévision américaine NBC. L’entité sioniste et les États-Unis ont publiquement croisé le fer ces derniers jours, Washington, privilégiant la diplomatie et les sanctions contre Téhéran, rejetant les demandes répétées de M. Netanyahu de fixer des «lignes rouges» au programme nucléaire iranien, sous peine d'action militaire.

Le chef des Gardiens de la révolution a démenti les allégations prétendant que l’Iran ait secrètement donné aux États-Unis des garanties de ne pas attaquer les bases américaines dans la région dans le cas où la république islamique serait la cible d'une attaque sioniste. « Ces allégations sont dénuées de tout fondement », a-t-il affirmé. Il a signalé que des membres de la « Force Qods » des Gardiens de la révolution sont présents en Syrie et au Liban, mais uniquement comme conseillers. « Un certain nombre de membres de la Force Qods sont présents en Syrie et au Liban. Mais cela ne veut pas dire que nous y avons une présence militaire. Nous fournissons à ces deux pays des conseils et des avis et les faisons bénéficier de notre expérience », a clarifié le général Jaafari lors de la conférence de presse. « Nous sommes fiers de défendre la Syrie qui est un élément de la résistance » contre « Israël », a ajouté le patron des Pasdaran, qui a opposé le « transfert d'expérience » apporté par Téhéran au régime de Damas et le « soutien d'autres pays aux groupes terroristes en Syrie ».

Sources: agences

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