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France: Halte au Massacre en Birmanie!

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Le Collectif « Halte au Massacre en Birmanie » a appelé à un sit-in samedi devant le siège de France Télévision à Paris, pour dénoncer « le génocide des Rohingyas en Birmanie ».

« Le rassemblement sera tenu samedi le 15 Septembre à 15h00 (heure de Paris), devant le siègeFrance: Halte au Massacre en Birmanie!
de France Télévision à 7 Esplanade, Henri de France,  75015 Paris », a déclaré le collectif français dans un communiqué.

Les Rohingyas sont une minorité ethnique de confession musulmane, vivant dans un pays à majorité bouddhiste, dans l’état d’Arakan en Birmanie.

La présence des Rohingyas dans la région de l’Arakan remonte au moins au 7e siècle, bien avant l’arrivée des Rakhines de confession bouddhiste que les historiens situent à partir du 10e siècle.

Une vraie politique de répression et de déportation a été entreprise à l’encontre des Rohingyas pour les expulser vers les pays limitrophes, depuis les années 1970.

Dès le début du mois de juin, cette minorité a été à nouveau victime de violences meurtrières et d’attaques ciblées par des bandes terroristes de bouddhistes extrémistes armées, soutenues par les forces de sécurité et l’armée birmanes et sous l'œil bienveillant de la junte au Pouvoir. Tout cela, dans le silence le plus total de la classe média-politique internationale.

Dans un rapport paru le 1er août 2012, Human Rights Watch a pointé du doigt la situation alarmante de la minorité Rohingya en Birmanie.

« Plus de 100 000 personnes sont en errance, manquant cruellement d'aide alimentaire, d'un abri et de soins médicaux », a-t-il précisé.

Selon Nurul Islam, président de l’Arakan Rohingya National Organization (ARNO), on a recensé « plus de 1 000 civils Rohingyas morts et plus de 14 villages incendiés, en seulement 10 jours deFrance: Halte au Massacre en Birmanie!
persécution »!

Pire, les gardes-frontières du Bangladesh ont récemment demandé aux ONG de suspendre les aides aux réfugiés Rohingyas qui réussissaient à franchir les frontières.

« Devant l’ampleur de la catastrophe humanitaire, une intervention de la communauté internationale s’impose ! », a ajouté le communiqué, soulignant que « la mobilisation se manifeste timidement un peu partout dans le monde, mais malheureusement pas assez pour mettre la pression sur le régime voyou birman ».

Et de poursuivre: « D’où la nécessité de nous rassembler et de réunir nos voix pour dénoncer cette criante injustice et exiger la cessation de ces atrocités, un accès libre aux victimes pour les organisations humanitaires et la protection de la population Rohingya ».

« Il faut en profiter également pour dénoncer le silence assourdissant de nos médias nationaux à ce sujet », a-t-il conclu.

Source: Sites web

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