Les Israéliens prêts à 30 jours de guerre ouverte avec l’Iran
«Le front israélien est préparé comme il ne l’a jamais été », a déclaré l’ancien ministre de la Défense passive d’Israël, Matan Vilnaï. Dans un entretien au quotidien « Maariv », Vilnaï se fait plus précis : l’offensive d’Israël s’étalerait sur un mois et coûterait la vie à environ 500 personnes.
L’Iran, de son côté, a indiqué mardi ne pas croire à une attaque « stupide » israélienne contre ses installations nucléaires. Et continue à assurer que celles-ci n’ont en rien des visées militaires, comme le craint l'entité sioniste.
Le Parisien
Elle aurait lieu, toujours selon l’ex-ministre, sur plusieurs fronts, de l’Iran (par des frappes aériennes) à la bande de Gaza (où se trouve le Hamas) en passant par le Liban. Ce scénario inspire beaucoup de craintes aux Israéliens et fait frémir le reste du monde. Selon la presse israélienne, le Premier ministre Benyamin Netanyahou, aurait l’intention d’attaquer les sites nucléaires iraniens d’ici au mois de novembre, c’est-à-dire avant l’élection présidentielle américaine.
Des SMS comme moyen d’alerte
Au vu du délai, très court, le gouvernement s’active. Et prend soin, tout d’abord, d’acclimater l’opinion à l’éventualité d’un conflit en la rassurant sur le degré de préparation militaire (batteries antimissiles, stocks de munitions) et civile (le nombre d’abris disponibles) du pays. Hier, Matan Vilnaï a ainsi précisé qu’il y avait assez de kits antichimiques et bactériologiques pour plus de la moitié de la population israélienne. Plus inédit, l’armée testera aujourd’hui à l’échelle nationale un système d’alerte qui envoie des messages en cas d’attaques de missiles. Des SMS en hébreu, en arabe, en anglais et en russe seront envoyés sur les téléphones portables des habitants de tout le pays. « Je peux l’assurer avec la plus grande autorité : aujourd’hui, chacun sait exactement ce qu’il doit faire », a prétendu l’ancien ministre.