Présidentielle américaine: Obama et Romney se disputent les faveurs de l’entité sioniste
La campagne électorale de deux candidats américains aux présidentielles donne l'impression que le chemin à la Maison-Blanche passe par « Israël ».
Le nucléaire iranien est toujours au centre des entretiens de Romney avec les responsables sionistes. Il a souligné dimanche la « menace » représentée par un « Iran doté de l'arme nucléaire ».
« Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l'Iran, et nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de l'arme nucléaire », a-t-il déclaré avant une rencontre avec le président israélien Shimon Peres à Al Qods occupée.
Et d’ajouter: « La menace que (cette situation) pourrait représenter pour Israël, la région et le monde est incomparable et inacceptable ».
Romney est arrivé samedi à l’entité sioniste dans le cadre d'une tournée visant à asseoir sa stature sur le plan international.
Le candidat républicain a affirmé ainsi qu'il fallait maintenir l'option militaire sur la table pour contrer la «folie nucléaire» de l'Iran.
« Une opération militaire en Iran ne doit pas être exclue. Mais il faut d’abord explorer toutes les autres possibilités », a-t-il souligné dans une interview au quotidien sioniste Haaretz
Et de préciser: « Je m’engage personnellement à tout faire pour que l’Iran n’obtienne pas l’arme nucléaire ».
« Si je suis élu, il n’y aura pas de tension publique entre nos deux pays, Israël et les Etats-Unis. Les voisins d’Israël, amicaux ou moins amicaux, sauront que les Etats-Unis sont à vos côtés », a-t-il encore proclamé.
Mieux encore: Un membre de son entourage, son conseiller Dan Senor, a confié que le gouverneur «respecterait» une éventuelle décision israélienne d'attaquer l'Iran, sans avoir obtenu le feu vert préalable et explicite des États-Unis!
Plus flagrante, sa proposition de « faire de Jérusalem la capitale d'Israël » suscitera l'ire des Palestiniens.
Pour sa part, le président américain, et dans le but de contrer les effets de la visite de son adversaire, a promulgué vendredi une loi renforçant la coopération en matière de sécurité et de défense avec l'entité sioniste.
Entouré de représentants du lobby pro-israélien AIPAC, il a réaffirmé le soutien « inaltérable » de Washington à l’entité sioniste.
Barack Obama ne lésine pas sur les moyens. Il a envoyé en « Israël » au début du mois son conseiller à la sécurité nationale, Tom Donilon. À cette occasion, ce proche collaborateur du président a présenté pour la première fois « les projets de plans d'offensive contre l'Iran, élaborés par les stratèges du Pentagone », a précisé le Haaretz citant un haut responsable américain.
Source: Divers
Alors que le candidat républicain Mitt Romney est en visite à Al Qods occupée (Jérusalem), le président démocrate Barack Obama multiplie les gestes d'attention.
«Les déclarations de Romney portent atteinte aux intérêts américains dans la région, à la paix, à la sécurité, et à la stabilité. Ces déclarations (…) sont inacceptables et nous les rejetons totalement», a affirmé le négociateur palestinien Saëb Erakat.