noscript

Please Wait...

L’Élysée visée par des cyberattaques

L’&Eacutelysée visée par des cyberattaques
folder_openInternational access_time depuis 12 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L'Elysée a été la cible d'importantes cyberattaques ces derniers mois. L'origine et l'ampleur de ces attaques informatiques sur les infrastructures réseaux de la présidence restent floues.

"Deux attaques majeures ont touché les systèmes informatiques de la présidence française au cours de ces derniers mois", a rapporté hier le quotidien régionale Le Télégramme de Brest.
La dernière se serait produite "entre le second tour de l'élection présidentielle, le 6 mai, et la prise de fonction de François Hollande, le 15 mai", précise le quotidien.

Ces attaques informatiques ont été confirmées par la présidence: "Il y a eu une grosse attaque, mais bien avant qu'on arrive. A priori, cela remonte en tout cas à plusieurs mois", explique-t-on à l'Elysée. "Les services concernés ont géré" et "on n'a pas eu de soucis depuis", a-t-on souligné de même source.

Les sources du Télégramme indiquent que ces intrusions proviennent «d'alliés» de laL’&Eacutelysée visée par des cyberattaques France, mais sans donner plus de détails. La Chine, accusée de s'en être pris au réseau du ministère de l'Économie l'an passé afin de récupérer des documents concernant l'organisation du G20, semble néanmoins être une piste écartée.

L'auteur de l'enquête, Jean Guisnel, a expliqué à Europe 1 qu'il s'agit d'une pénétration dans les systèmes d'information, nécessitant une remise à plat complète des systèmes de l'Elysée.

Selon le quotidien breton, Cette opération a duré trois jours durant lesquels les services gouvernementaux ont vérifié et sécurisé les infrastructures touchées par l'attaque. Pour ne pas éveiller, l'ordre de mission était officiellement de «préparer la transition» avec la future équipe socialiste.

Pour le consultant en cybercriminalité Nicolas Caproni, ces cyberattaques rendues publiques ne sont malheureusement que le sommet de l'iceberg.

"Ces fuites dans la presse ne visent qu'à faire prendre conscience aux politiques, aux entreprises et aux particuliers que les cybermenaces sont quotidiennes et que l'État en est une cible privilégiée", écrit-il sur son site.

Le sénateur du Haut-Rhin Jean-Marie Bockel (la Gauche moderne) doit d'ailleurs remettre le 18 juillet un rapport sur la vulnérabilité des systèmes informatiques de l'État à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. « La coordination sur le sujet entre les différents ministères est trop faible, quand la porosité des systèmes est trop forte», explique-t-il au Télégramme.

Début 2012, le ministère des Finances avait déjà fait l'objet d'une attaque informatique spectaculaire visant les dossiers sensibles de la présidence française du G20. D'autres attaques majeures de ce type ont eu lieu dans plusieurs pays étrangers, notamment en Estonie, aux Etats-Unis et au Canada.

Après l'attaque contre le ministère des Finances, des systèmes de contrôle avaient été mis en place pour protéger le système informatique du ministère. Un organisme spécialisé, l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), avait été en 2009 pour renforcer la cyber-défense.


Source: Agences

Comments

//