Nucléaire: Paris n’est plus le fer de lance de la pression contre l’Iran
Paris ne sera pas le fer de lance de la pression contre l'Iran afin de ne pas donner un prétexte à "Israël" pour attaquer les installations nucléaires iraniennes, a affirmé un responsable français ayant participé aux négociations entamées lundi à Moscou entre les grandes puissances et Téhéran sur le programme nucléaire.
S'exprimant lors d'une conférence de presse à huis clos tenue hier mercredi au ministère des affaires étrangères en présence d'un grand nombre de journalistes, le responsable a révélé que le président français François Hollande ne veut pas déranger son homologue américain Barak Obama en pleine campagne électorale.
"Ces dernières négociations n'ont débouché sur aucun progrès vu l'intransigeance des Iraniens qui réclament leur droit à l'enrichissement d'uranium à 20% ainsi que la levée des sanctions", a ajouté ledit responsable.
Et de poursuivre: "Malgré l'échec des négociations de Moscou, les contacts et l'opération politique se poursuivront.
Des points positifs ont découlé de ces assises: Une approche entre la position russo-chinoise et celle des Occidentaux s'est manifestée.
De même, lors de ces entretiens, les Iraniens n'ont pas abordé d'autres dossiers, comme la situation à Bahreïn et en Syrie".
"C'est le Guide suprême de la révolution islamique, l'Ayatollah Sayed Ali Khamenei et non pas le chef de la délégation iranienne, Saïd Jalili, qui prend les décisions", a-t-il conclu.
Source: Alintiqad, traduit par: moqawama.org