Sayed Khamenei : La "foudre" tombera sur l’entité sioniste si elle attaque l’Iran

L’Iran a mis en garde l’entité sioniste contre toute éventuelle attaque militaire contre ses installations nucléaires.

Le Grand Ayatollah Sayed Ali Khamenei, a averti dimanche que « toute mauvaise décision (attaque israélienne contre les sites nucléaires iraniens ) tombera sur la tête de l’entité sioniste comme la foudre ».

Lors d'un discours prononcé devant des milliers d'Iraniens à l'occasion de l'anniversaire du départ de l'imam Khomeiny, fondateur de la République islamique, l'Ayatollah Khamenei a souligné que « si les dirigeants sionistes parlent d'action militaire (contre l'Iran), c'est parce qu'ils sont terrifiés (...) et plus vulnérables que jamais ».

Son éminence a par ailleurs accusé les Occidentaux de brandir « la menace mensongère du danger nucléaire iranien » uniquement parce qu'ils « ont peur de la République islamique d'Iran (RII) ».

« Les cercles politiques et les médias internationaux disent que l'Iran nucléaire est dangereux. Je dis que c'est un mensonge. Ils n'ont pas peur de l'Iran nucléaire mais de l'Iran islamique », a-t-il affirmé.

L'Ayatollah Khamenei a insisté à ce que « le peuple iranien poursuive sa progression, son endurance et sa détermination à surmonter tous les défis dirigés contre le régime islamique ».
« L'Iran d'aujourd'hui est devenue plus influente qu'elle ne l'était au début de la révolution et l'ennemi a reconnu que la République islamique est devenue une force puissante et capable », a souligné le guide suprême de la Révolution islamique.

« Désormais, la RII est considérée comme un modèle du progrès : Toutes les installations iraniennes ont été construites par les Iraniens. L'Iran d'aujourd'hui n’a plus besoin d'experts étrangers car elle peut compter sur ses propres experts, c’est pourquoi la RII s’est caractérisée par un mouvement d’évolution scientifique général, rapide et sans égal dans le monde », a-t-il indiqué.

Et de préciser : « En terme de chiffres, l’Iran a grimpé au 11ème rang mondial, le taux global de sa croissance et de la recherche scientifique a doublé après la révolution islamique et les provinces iraniennes étaient une cause de ce progrès et de ce développement ».

Sur les élections législatives, l’Ayatollah Khamenei a affirmé qu’«au cours des 33 années, depuis la révolution islamique, les gens ont pris part au processus électoral sans aucun laxime et la souveraineté du peuple religieux est un modèle du progrès du pays ».

Et de poursuivre : « Le peuple iranien est attaché plus que jamais aux principes et aux valeurs, il évolue dans sa morale. Et grâce à la révolution de l'imam Khomeiny, le pays progresse sans cesse ».

En ce qui concerne les sanctions occidentales appliquées contre l’Iran, Sayed Ali Khamenei a déclaré que « cet embargo n'a pas affecté le mouvement d’évolution du peuple iranien, au contraire il a éveillé chez lui plus de rancune contre l’Occident ».

A propos de l'éveil islamique dans les pays de la région, Sayed Khamenei a souligné que « l'éveil et les révolutions islamiques dans la région sont nées grâce à l'attachement aux identités nationales et islamiques », mettant en garde l'Occident « de chercher à changer la situation et de contourner les révolutions et l'éveil islamique dans la région ».

Et d’ajouter : « L’Occident ne parle de droits des peuples que quand il impose sa volonté comme cela s'est produit en Egypte, où les dirigeants corrompus ont humilié le peuple. Le régime de Moubarak a travaillé pendant plus de 30 ans pour assurer la sécurité de l'entité israélienne au point qu’il a imposé un blocus à plus de deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, en fermant ses points de passage ».

« Nous sommes optimistes quant à l'avenir de la région. Nous espérons que le peuple égyptien résoudra tous ses problèmes pour retrouver son rôle » a-t-il assuré.

Concernant la révolution du peuple bahreïni, le Grand Ayatollah a déclaré que « le régime tyrannique réprime les protestations populaires et prive son peuple des plus simples exigences de la citoyenneté et de leurs droits ».

« Le soulèvement du peuple de Bahreïn n'est pas une question communautaire, mais le régime tient à la définir ainsi pour faire échouer ce soulèvement », a-t-il conclu.

Source : Divers