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Législatives françaises : Hollande espère confirmer avec une majorité absolue

Législatives françaises : Hollande espère confirmer avec une majorité absolue
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Un mois après avoir été élu président, François Hollande espère obtenir une majorité à l’Assemblée nationale aux législatives des 10 et 17 juin pour mettre en œuvre ses promesses de campagne.

Mais si la victoire de la gauche est probable, son ampleur est incertaine. Les sondages créditent la gauche d’environ 45 % des voix, soit une avance de dix points sur la droite. De plus, la logique institutionnelle voudrait que les législatives soient la confirmation de la présidentielle.

« Je ne vois pas les électeurs tenter l’aventure d’une cohabitation » entre un président socialiste tout juste élu et un gouvernement de droite, juge le politologue Emmanuel Rivière, de l’institutLégislatives françaises : Hollande espère confirmer avec une majorité absolue
TNS Sofres.

La droite elle-même ne semble pas se placer dans une perspective de victoire. Après le retrait de Nicolas Sarkozy, ses leaders, l’ancien Premier ministre François Fillon, l’ex-ministre des Affaires étrangères Alain Juppé et le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé se projettent davantage dans la conquête du leadership de leur camp en vue de la présidentielle de 2017.

Pour autant, « le scénario d’une droite étrillée paraît relativement improbable », selon M. Rivière.

Si François Hollande a demandé aux Français une majorité « large, solide, cohérente », il n’est pas sûr que le Parti socialiste et son allié écologiste obtiennent une majorité absolue (289 sièges) à eux seuls.

Cela obligerait le gouvernement à négocier à l’Assemblée ses réformes avec la gauche radicale, dont la principale composante est le Parti communiste, qui a refusé d’entrer au gouvernement et espère renforcer son poids après les 11 % de son candidat Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle.

La clé du scrutin sera dans le degré de mobilisation des électeurs, dont environ 60 % seulement pourraient se déplacer alors qu’ils ont été 80 % à voter à la présidentielle. Le taux de participation aura aussi un impact sur l’influence du Front national qui, dans la foulée des 17,9 % de Marine Le Pen à la présidentielle, devrait réaliser un bon score avec 15 % d’intentions de vote.

« Discrétion durable » pour Sarkozy

Pendant ce temps, Nicolas Sarkozy « s’inscrit dans une volonté de discrétion durable », a affirmé dimanche Brice Hortefeux, l’un de ses proches.

La dernière prise de parole publique de l’ancien chef de l’État remonte au 6 mai, le soir de sa défaite à l’élection présidentielle. Il avait alors annoncé sa volonté de redevenir « un Français parmi les Français » dans une allocution suffisamment ambiguë, toutefois, pour nourrir des spéculations sur son avenir politique.

« Il n’y a chez lui ni aigreur ni amertume, et ce qu’il souhaite, c’est le succès de la France », a assuré M. Hortefeux.

Pour sa part, Claude Guéant, son ancien ministre de l’Intérieur, a déclaré que M. Sarkozy ne prendrait pas la parole « dans le débat politique dans les semaines ou les mois qui viennent ».

En tant qu’ancien président de la République, M. Sarkozy devrait siéger au Conseil constitutionnel dès septembre.

En outre, Nicolas Sarkozy, qui redeviendra un justiciable ordinaire le 15 juin après cinq années d’immunité pénale, « se conformera » à son nouveau statut, a ajouté M. Hortefeux.

Il pourrait être inquiété dans plusieurs affaires de malversations financières présumées : dossiers Bettencourt, Karachi et Kadhafi.

Source : Agences

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