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Obama à l’origine d’une augmentation des cyberattaques contre l’Iran

Obama à l’origine d’une augmentation des cyberattaques contre l’Iran
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Le président américain Barack Obama est à l'origine d'une augmentation des cyberattaques contre le programme nucléaire iranien et cela même après que le puissant virus informatique Stuxnet eut été accidentellement découvert en 2010, a dévoilé vendredi le quotidien américain New York Times.

Ces attaques, commencées sous la présidence de George W. Bush sous le nom de code d’« Olympic Games », sont les premières d'envergure à avoir été lancées par les Etats-Unis contre un pays, a affirmé le quotidien.

Tout en indiquant que « le programme aurait utilisé des codes malveillants mis au point par Israël », le New York Times a précisé que son article se fonde sur « une série d'entretiens menés pendant 18 mois avec d'anciens et d'actuels responsables américains, européens et israéliens ».

« L’article s'est inspiré du livre du journaliste David Sanger : Confront and Conceal : Obama's Secret Wars and Surprising Use of American Power, qui doit être publié la semaine prochaine », a ajouté le quotidien.

Et de poursuivre : « Les cyberattaques, qui visaient à empêcher Téhéran de mettre au pointObama à l’origine d’une augmentation des cyberattaques contre l’Iran l'arme nucléaire et à éviter une attaque préventive d'Israël contre l'Iran, ont fortement perturbé l'installation nucléaire de Natanz ».
Cependant, « de hauts responsables de l'administration américaine avaient envisagé d'y mettre un terme après qu'un élément du programme se fut pendant l'été 2010 échappé de l'installation pour apparaître dans les systèmes informatiques de plusieurs autres pays », a assuré le New York Times, citant le virus Stuxnet.

Mais « le président Obama avait finalement ordonné la poursuite de l'attaque, et une semaine après la découverte de Stuxnet, une nouvelle version du programme avait mis temporairement hors service 1.000 des 5.000 centrifugeuses iraniennes de l'époque », a conclu le quotidien.

Pendant longtemps les experts ont soupçonné Stuxnet d'être l'œuvre des Etats-Unis et de l’entité sioniste, mais tous les deux ne l'ont jamais reconnu.

L'article du New York Times intervient alors que l'éditeur russe de logiciels antivirus Kaspersky Lab a annoncé lundi avoir identifié « un nouveau virus au potentiel destructeur inégalé, baptisé Flame ou Flamer », et utilisé comme une « cyberarme » contre plusieurs pays.

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