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Mavi Marmara: "Israël" irrité après l’inculpation des militaires israéliens

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Deux ans après l'abordage par les commandos israéliens du Mavi Marmara, le navire amiral turc de la flottille internationale à destination de Gaza, la crise diplomatique entre l'entité sioniste et la Turquie reste ouverte.

Lundi, un tribunal turc a inculpé quatre ex-responsables israéliens de haut rang dans l'abordage du navire, faisant neuf martyrs et plusieurs blessés. Il s'agit de l'ex-chef d'état-major de l'armée israélienne, Gabi Ashkenazi, les ex-chefs de la marine et de l'aviation, Eliezer Alfred Marom et Avishai Levi, et l'ex-chef des services secrets Amos Yadlin.

La justice turque accuse les responsables israéliens de «meurtres monstrueux et de torture», et réclame qu'« Israël » communique les noms des militaires présents sur le pont du Mavi Marmara.

L'annonce de l'inculpation de quatre militaires israéliens a été reçue en "Israël" comme unMavi Marmara: nouveau signal de l'intransigeance d'Ankara sur ce dossier

Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a qualifié la procédure de « très grave », expliquant que l'affaire avait évolué de façon disproportionnée. « Au regard des faits, et au regard de la loi internationale, cela n'a aucune valeur », a ajouté Ayalon.

De fait, la procédure judiciaire est largement symbolique. Les militaires israéliens inculpés ne seront pas extradés et ne comparaîtront pas devant la justice turque. Mais si la procédure suit son cours, Ankara pourra déposer à Interpol une demande de mandat d'arrêt international.

« Pour le moment, nous n'avons reçu aucune communication officielle des autorités turques, tempère le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Yigal Palmor. Il reste un long chemin avant d'en arriver à un mandat d'arrêt international, et même si l'on en arrive là, vu la manière dont se déroule cette procédure, je ne vois pas comment un pays occidental pourrait la prendre au sérieux ».

L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre la Turquie et l'entité sioniste, qui entretenaient jusqu'alors des relations de coopération assez étroites, notamment sur le plan militaire.


Source: agences

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