Ambassadeur US en "Israël": L’option militaire contre l’Iran est "prête"
Les plans américains pour une éventuelle frappe militaire contre l'Iran sont prêts et cette option est "pleinement possible", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis en "Israël" quelques jours avant la reprise des discussions sur le programme nucléaire iranien.
Dans un entretien à la radio de l'armée israélienne, Dan Shapiro a précisé que l'option militaire était "pleinement possible".
Les négociations entre l'Iran et le groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) reprises à Istanbul, ont été qualifiées de positives de part et d'autre. Les deux parties se sont données rendez-vous le 23 mai à Bagdad pour mettre en place un processus de négociations afin de résoudre la crise.
Mais la déclaration du diplomate américain laisse présager un raffermissement du discours. La pression de Washington sur Téhéran au sujet du programme nucléaire iranien s'accentue.
Téhéran, par la voix de Saïd Jalili, chef des négociateurs nucléaires, a assuré une nouvelle fois que le programme iranien poursuivait uniquement des fins civiles. Il a dit refuser « les pressions » et a ajouté que son pays ne « renoncera pas à ses droits » en matière de politique nucléaire.
"Si nous participons aux négociations en position de force, c'est grâce à notre résistance (face aux puissances occidentales). Grâce à notre résistance, nous avons défendu les droits du peuple iranien", a déclaré M. Jalili dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.
"Le peuple iranien ne renoncera jamais d'un iota à ses droits" en matière nucléaire, a-t-il martelé.
"Je conseille aux responsables occidentaux de ne pas faire d'erreurs de calcul. A Bagdad, nous pouvons négocier pour la coopération sur la base du respect des droits indéniables de l'Iran", a-t-il ajouté.
"Le chemin choisi par notre pays est un chemin sans retour. Ils (les Occidentaux) voulaient empêcher les progrès de l'Iran dans le domaine nucléaire mais ils ont échoué. L'Iran est devenu aujourd'hui un pays nucléaire", a-t-il ajouté.
M. Jalili a également répété que les sanctions et les pressions internationales n'affecteraient pas la détermination de l'Iran.
"A ceux qui disaient que le temps est compté pour le dialogue, je réponds: ce qui est compté, c'est le temps pour la politique des pressions contre l'Iran car cette méthode n'a pas donné les résultats" escomptés par les grandes puissances, a-t-il ajouté.
sources: agences