Comme au Liban, en Iran et en Irak… Les attentats criminels n’entameront pas la détermination de la Syrie !

Akil Cheikh Hussein

Les attentats criminels, les assassinats et les actions de sabotage perpétrés ces jours-ci contre la Syrie et son peuple sont des armes qui traduisent, entre autres défaillances, la stupidité de ceux qui les commandent. Il est vrai qu'ils tuent et détruisent. Mais tuer et détruire n'ont jamais été suffisants pour atténuer la décision d'un peuple qui fait face à un complot de grande ampleur comme c’est le cas en Syrie. Il revient ainsi à ce peuple de sauver ce qui reste des intérêts des peuples arabes et de la dignité arabe anéantis par des parvenus faux Arabes, affamés tout en ayant les ventres bourrés jusqu'à l'indigestion. Des faux Arabes héritiers d'Abou Jahl et de ses semblables parmi les haineux qui ont temporairement réussi, même si c'est pour 15 siècles, à violer les chaires de l'Islam et à donner au monde islamique cette laide image tremblante entre les sultans de la royauté féroce et les envahisseurs venus d'outremers.

Effectuons un petit retour en arrière et observons ce qu'était le fruit des assassinats et des sabotages terroristes dans des pays qui sont les plus proches de la Syrie. Des pays qui servent la même cause que la Syrie : L'Iran, le Liban et l'Irak qui a dernièrement eu raison des occupants américains.

La révolution islamique en Iran est née au milieu des massacres que le régime du Chah perpétrait avec l'aide des Etats-Unis et de l'entité sioniste. Des dizaines de milliers d'Iraniens sont tombés dans les manifestations millionièmes qui ont été couronnées par la victoire de cette révolution. Après la victoire, et dans les conditions de la hantise des Etats-Unis au sujet d'une intervention militaire directe en Iran, des milliers d'Iraniens ont été victimes d'assassinats et d'attentats qui ont frappé aussi beaucoup de grands dirigeants de la révolution.
Et sans s'arrêter devant la guerre mondiale qui a visé l'Iran durant 8 longues et dures années de la part du régime de Saddam, les services de renseignements étasuniens et israéliens, aussi bien que des groupes terroristes, continuent de temps à autre de perpétrer des attentats terroristes qui visent des savants, des oulémas et des entreprises iraniennes.

Pourtant, tout cela n'a pas porté l'Iran à abandonner son projet de développement et de libération ni son soutien aux mouvements de résistance dans la région. Il ne l'a pas empêché de faire de grands pas en avant sur tous les plans économiques, sociaux, culturels et militaires. Le voilà aujourd'hui qui se moque des intimidations, des gesticulations et des sanctions. Il dit ce qu'il a à dire avec force : Non à la présence des Etats-Unis et de l'entité sioniste dans la région. Si l’Iran menace, c’est parce qu’il est prêt et capable de mettre ces menaces en application.

Le Liban, un tout petit pays arabe. Plus précisément, le plus petit parmi les pays arabes et le plus fragile compte tenu de sa diversité confessionnelle et de son incapacité de bien asseoir son Etat. Il subit continuellement la barbarie de l'entité sioniste et ses invasions qui se poursuivent depuis la création de cette entité. Il a été le théâtre d'une guerre civile atroce longue de 16 ans et pleine de dures souffrances. Plus de 200 000 pertes en vies humaines, ce qui équivaut à 5 % de l'ensemble de ses habitants.

Il est certain qu'aucun autre pays dans le monde n'a connu  comme le Liban des attentats et des assassinats aussi nombreux et aussi douloureux. Pourtant, il est sorti de la guerre plus puissant au moment où certains prônaient le slogan de « la force du Liban réside dans sa faiblesse ».  Ce petit pays du Moyen-Orient n'a pas seulement mis en échec l'intervention extérieure en infligeant aux Marines étasuniens et aux forces d'élite françaises des leçons inoubliables en 1982. Il a en plus obligé l'occupant israélien à décamper en 2000, et a vaincu cette même armée réputée invincible en 2006.

Voilà aujourd'hui que ce Liban est assez fort au point qu'il fait peur à l'armée israélienne et qu’il l'empêche d'entreprendre une nouvelle aventure dans le but de prendre sa revanche et de mettre en application ses plans d'agression.

L'Irak : Il a été la cible de centaines de missiles Tomahawk et Cruise doublés de raids effectués par des bombardiers stratégiques B 52, et d'un nombre illimité d'attentats extrêmement destructeurs et meurtriers. Résultat : Après dix ans de guerre et toute une longue histoire d'aventures hystériques qui ont coûté très cher à son peuple, l’Irak finit par chasser l'occupant et réoccupe sa place initiale en tant que principal facteur de force dans le camp de libération arabe et islamique.

La Syrie peut ne pas être plus puissante que l'Iran auquel l'axe du mal israélo-américain n'ose pas s'attaquer directement. Mais elle est démesurément plus puissante que ce qu'a été le Liban en 1975, ou l'Irak en 2003. Pourtant, et c'est en cela que consiste la stupidité, les ennemis de la Syrie œuvrent à détruire le peuple, le régime et l’Etat syriens à la fois.
Sachant que la Syrie est aussi beaucoup plus puissante que le Liban et l'Irak du fait qu'elle a résisté, par le passé, à des guerres, des pressions et des complots parmi les plus violents, et du fait qu'elle jouit aujourd'hui d'un soutien international que les autres pays visés par l'axe du mal israélo-américain et ses instruments arabes ne possédaient pas.  
Ceux qui commandent les attentats et les assassinats en Syrie penseraient qu'ils n'ont rien à perdre dans cette bataille puisque c'est la Syrie seule qui en souffre. On cite ainsi la Turquie, quelques semblants d'Etats arabes et quelques groupes de mercenaires et d'égarés qui occupent le devant de la scène dans la confrontation avec la Syrie.
Mais ces pays ont tort. La victoire qui s'amorce en Syrie commence à se propager vers tous les horizons proches et lointains. En effet, la Syrie qui a tant patienté, tant excusé et tant pardonné demandera des comptes à ceux qui font couler le sang de son peuple. La colère de la Syrie n'aura pas de limites.