« Flytilla 2 » : La France conseille à ses citoyens d’en rester à l’écart

« Flytilla 2 », un nouveau projet de flottille, aérienne cette fois-ci, organisée par des pro-palestiniens, se déroulera une semaine après la fête de Pâque, dans une action de solidarité avec les résidents de la Cisjordanie occupée.

Environ 1200 partisans palestiniens dans toute l’Europe ont acheté des billets d’avion pour cette visite qui aura lieu le 15 Avril à l’aéroport Ben Gourion afin « d’aider » à l’ouverture d’ une école internationale et d’un musée à la demande d’une organisation locale appelée « Bienvenue en Palestine ».

Cependant, la France a ordonné à ses citoyens de rester à l’écart de cette « flytilla ». De même, elle a demandé aux militants pro-palestiniens, qui envisagent de se rendre à Bethléem ce mois-ci, d’éviter de rejoindre l’opération étant donné qu’ « il existe un risque élevé d’être emprisonnés ou refoulés » par les autorités de l'occupation israéliennes.

« La France est préoccupée par le risque d’incidents … dans le cadre de l’opération Bienvenue en Palestine. Pour cette raison, nous conseillons à nos citoyens de ne pas prendre part à cette initiative étant donné le risque d’être refoulé ou mis en détention », ces recommandations figurent sur le site de la diplomatie française : Conseils aux voyageurs.

Le vice-ministre des Affaires étrangères et porte-parole Romain Nadal a déclaré ce lundi que « Paris voulait que les étrangers voyagent librement en Cisjordanie, mais Israël a été très clair, et n’autorisera quiconque de menacer l’ordre public en entrant dans le pays ».

Une mission semblable, quoique plus faible, a bloqué l’an dernier les quelques centaines de militants dans les aéroports européens.

En revanche, et dans le cadre de sa politique de deux mesures, la France a accueilli aujourd'hui le « 1er Congrès des Amis d’Israël », qui se tiendra à la Mutualité à Paris, dans le but de « refonrcer encore plus l’amitié entre la France et Israël, deux démocraties aux mêmes valeurs, et ( de) replacer la politique internationale de la France au cœur du débat de la présidentielle. Avec, d’ores et déjà, le soutien de nombreux parlementaires qui ont signé le Pacte d’Amitié avec Israël », comme l'indique l'invitation.

Source : Agences