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Présidentielle au Liban: Entre «félicitations» et espoirs de «stabilité», la communauté internationale réagit à l’élection de Joseph Aoun

Présidentielle au Liban: Entre «félicitations» et espoirs de «stabilité», la communauté internationale réagit à l’élection de Joseph Aoun
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Par AlAhed avec agences

Après avoir mis fin à deux ans d’errance présidentielle, l’élection jeudi le 9 janvier du commandant en chef de l’armée Joseph Aoun à la présidence du Liban est saluée à l’international.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a salué jeudi l’élection du général Joseph Aoun comme président du Liban, qui met «fin à plus de deux ans de vacance de ce poste important».

Les membres du Conseil ont souligné «l’importance de l’élection d’un président au Liban pour assurer le fonctionnement total des institutions de l’Etat, faire face aux défis économiques et sécuritaires urgents», a lu, devant la presse, l’ambassadeur algérien, Amar Bendjama, qui préside le Conseil en janvier.

Insistant sur l’importance de la «stabilité» du pays, le Conseil a répété son «soutien à l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance politique» du Liban.

«C’est une étape cruciale pour surmonter l’impasse politique et institutionnelle au Liban», a salué de son côté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, par la voix de son porte-parole, appelant à la «formation rapide d’un nouveau gouvernement».

Une «victoire pour le Liban tout entier»

L’Iran a exprimé ses félicitations au général Joseph Aoun, au peuple, au gouvernement et à tous les groupes et courants politiques libanais, rappelant l’importance de cette élection pour la stabilité politique du pays.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a considéré ce choix comme une «victoire pour le Liban tout entier» et «le fruit de l’entente entre la plupart des groupes et partis libanais», espérant que cette élection puisse renforcer l’unité nationale et favoriser la cohésion interne, «éléments essentiels pour faire face aux défis économiques et sociaux auxquels est confronté le pays».

Il a également évoqué la nécessité de reconstruire les infrastructures endommagées par les agressions extérieures, notamment celles perpétrées par «Israël», en se souciant de protéger la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays face aux menaces et convoitises de l’entité occupante.

«Nous félicitons le Liban frère pour l’élection du général Joseph Aoun à la présidence de la République (et) nous avons hâte (...) de coopérer dans différents domaines d’une manière qui serve les intérêts communs de nos pays», a également indiqué l’ambassade d’Iran au Liban dans un message publié sur le réseau social X.

Renforcer la «sécurité» et la «stabilité»

Le Qatar a pour sa part félicité jeudi le nouveau président libanais, espérant que son élection après plus de deux ans de vacance renforcera la «sécurité» et la «stabilité» du Liban.

«Le Qatar se félicite de l’élection du commandant de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun. On espère que cette élection contribuera à établir la sécurité et la stabilité au Liban et à réaliser les aspirations de son peuple», a indiqué le ministère qatari des Affaires étrangères dans un communiqué.

«Le bon dirigeant pour cette période»

Le général Joseph Aoun est «le bon dirigeant pour cette période», a par ailleurs estimé jeudi dans un communiqué le président américain sortant Joe Biden. «J’ai confiance dans le président Aoun».

«Il s’agit d’un moment historique où le Liban s’efforce de mettre en œuvre les engagements pris dans le cadre de la cessation des hostilités et d’instaurer une paix et une stabilité durables pour le peuple libanais», a affirmé pour sa part le secrétaire d’Etat Antony Blinken, également dans un communiqué.

«C’est aussi l’occasion de faire avancer les réformes essentielles, de rétablir les fonctions gouvernementales et de renforcer les institutions pour reconstruire un Liban fort, stable et prospère», a-t-il ajouté.

«La voie est désormais ouverte à la stabilité et aux réformes»

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a pour sa part salué jeudi un «moment d’espoir» au Liban.

«La voie est désormais ouverte à la stabilité et aux réformes. L’Europe soutient cette voie», a-t-elle affirmé dans un message sur X.

Un «motif d’espoir»

La France a quant à elle adressé ses «chaleureuses félicitations» à Joseph Aoun à un «moment historique et crucial pour l’avenir du Liban», selon le ministère des Affaires étrangères.

«Cette élection met fin à deux années de vacance présidentielle qui ont affaibli le Liban et ouvre une nouvelle page pour les Libanais», affirme Paris, qui y voit un «motif d’espoir».

L’élection d’un chef de l’État contribuera à la «stabilité» du pays et «dans l’immédiat, à la bonne mise en œuvre du cessez-le-feu conclu entre le Liban et Israël le 26 novembre 2024», ajoute la diplomatie française, rappelant que «la France est résolument engagée en ce sens, aux côtés des États-Unis et de la Force intérimaire des Nations unies au Liban».

«Cette élection doit maintenant être suivie de la nomination d’un gouvernement fort, en appui au président de la République, capable de rassembler les Libanais, de répondre à leurs aspirations et à leurs besoins», affirme le Quai d’Orsay dans une déclaration.

Emmanuel Macron a aussi félicite le nouveau président, dont l’élection est «cruciale (...) ouvre la voie des réformes, de la restauration, de la souveraineté et de la prospérité du Liban», a dit le président français sur X, ajoutant: «Libanais, la France est à vos côtés».

Lors d’un entretien téléphonique avec le général Joseph Aoun, Emmanuel Macron a également «convenu» avec lui de «se rendre au Liban très prochainement», a annoncé l’Elysée.

Une «occasion pour des réformes» selon Berlin

La cheffe de la diplomatie allemande a elle félicité ce jeudi le nouveau président libanais, Joseph Aoun, pour son élection, «une occasion pour des réformes».

«Après des années de crise et de surplace, c’est maintenant l’occasion (de faire, ndlr) des réformes et des transformations», a dit sur X Annalena Baerbock, ajoutant que «l’Allemagne se tenait aux côtés des Libanais sur le chemin de l’avenir».

Le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, a été élu jeudi par le Parlement, recueillant 99 voix sur 128.

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