noscript

Please Wait...

Washington négocie un échange de prisonniers avec les «Talibans», selon le WSJ

Washington négocie un échange de prisonniers avec les «Talibans», selon le WSJ
folder_openAmériques access_time depuis 3 jours
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

L'administration sortante de Biden est en pourparlers secrets avec les «Talibans» sur un accord d'échange de prisonniers qui verrait les Américains détenus en Afghanistan libérés en échange de la libération d'au moins un prisonnier de Guantanamo Bay, a révélé le Wall Street Journal.

Les pourparlers, qui se poursuivent depuis juillet au moins, ont marqué un tournant en novembre lorsque l'administration de Biden a proposé la libération de Muhammad Rahim al Afghani, un collaborateur présumé d'Oussama ben Laden, cerveau d'«al-Qaïda» tué, en échange de la libération de trois Américains capturés en Afghanistan en 2022-George Glezmann, Ryan Corbett et Mahmoud Habibi, a rapporté le Wall Street Journal.

Les «Talibans» ont proposé, en revanche, que les États-Unis libèrent Rahim et deux autres prisonniers non spécifiés en échange de la libération de Glezmann et Corbett.

Le groupe nie détenir Habibi en leur possession.

Le président américain Joe Biden n'a pas encore pris de décision quant à l'acceptation de cette proposition, a indiqué le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, lors d'une réunion classifiée avec des législateurs le mois dernier, selon le Wall Street Journal.

Rahim, détenu à Guantanamo depuis 2008, est considéré comme l'un des détenus les plus en vue encore incarcérés dans cette prison militaire. Les «Talibans» ont longtemps exigé sa libération, ont confié un haut responsable américain et d'autres personnes informées des discussions au journal.

Le Pentagone avait allégué lors de la capture de Rahim en 2008 qu'il était «l’un des facilitateurs les plus fiables de ben Laden et un spécialiste des approvisionnements avant sa détention». Rahim a nié ces accusations, affirmant qu'il travaillait comme linguiste en Afghanistan lorsqu'il a été arrêté, a rapporté le Wall Street Journal.

Un rapport accablant du Sénat de 2014 sur l'utilisation de la torture par la CIA a indiqué que Rahim avait été soumis aux «techniques d'interrogatoire renforcées» de l'agence.

Joe Biden s'est astreint à la fermeture de Guantanamo, la porte-parole Karine Jean-Pierre déclarant en août que «c'est un projet qu'il a résolu d'achever ».

Lundi, le Pentagone a annoncé le transfert de 11 détenus vers le pays du Golfe, Oman, ne laissant plus que 15 prisonniers à Guantanamo. Parmi ceux qui restent, trois sont éligibles pour un transfert, et trois autres peuvent comparaître devant un comité de révision.

Sept autres sont en procédure devant des commissions militaires, tandis que deux ont été condamnés et jugés à l'issue de procédures militaires.

Comments

//