Échec US face aux forces yéménites dans les combats en mer… l’ère des porte-avions est terminée
Par AlAhed
Depuis plus d'un an, la presse américaine et les centres de recherche n'ont cessé de poser des questions sur l'avenir des porte-avions américains :
L’ère des porte-avions a-t-elle pris fin ? Les porte-avions peuvent-ils être touchés ? Les porte-avions peuvent-ils couler? Quel est l'alternative aux porte-avions ?
Malgré la diversité des questions, elles partagent un point commun : l'échec américain face aux forces armées yéménites dans les combats en mer.
En effet, l’échec américain dans ce contexte se poursuit. Washington a remplacé au cours de l'année 4 porte-avions, à savoir l’«Eisenhower», suivi du «Roosevelt», du «Lincoln», et enfin aujourd'hui du porte-avions «Truman». Aucun d'entre eux n'a réussi à atteindre l'objectif américain d’assurer la sécurité de la navigation israélienne en mer Rouge, d'arrêter le soutien yéménite à Gaza, ni de protéger l'entité des frappes de missiles et des drones yéménites.
L'ère maritime yéménite a commencé par des attaques contre l’«Eisenhower» plus de quatre fois. Sa suppléante, le «Roosevelt», n'a même pas osé s'approcher de la zone de feu yéménite, se maintenant à une position éloignée dans le haut de la mer Rouge en direction du golfe d'Oman.
Le «Lincoln» n'était pas en meilleure posture, continuant la stratégie du «Roosevelt». Lorsqu'il a envisagé de s'approcher des eaux yéménites dans le golfe d’Aden, les forces armées yéménites lui ont infligé une frappe préventive avec des missiles et des drones, le poussant à se retirer immédiatement vers son port sur les côtes américaines. Cela a laissé la zone centrale américaine sans aucun porte-avions pour la deuxième fois en un an. Les experts militaires affirment que l'absence de porte-avions dans la cinquième flotte américaine constitue un changement majeur dans l'histoire des guerres, car cela la prive de sa capacité de manœuvre et d'action, et donc d'influence, faisant de l'impact yéménite sur les porte-avions un tournant significatif dans la bataille navale.
Avec l'arrivée du porte-avions «Harry Truman» en mer Rouge, venant de l'est de la Méditerranée par le canal de Suez, il a été placé sous la surveillance des forces armées yéménites. La nuit où il a envisagé de participer à l'agression contre le Yémen, les forces de missiles et des drones étaient prêtes à accueillir le «Truman» comme il se doit. Elles ont envoyé plusieurs missiles et drones qui ont semé la panique à bord du porte-avions, le poussant à donner l'ordre de ramener les avions de chasse et d'annuler le plan d'agression de cette nuit-là. Dès que les avions ont tenté de s'engager à nouveau avec les forces yéménites, au moins un d'entre eux est tombé dans les eaux de la mer Rouge, selon des déclarations militaires américaines qui évoquent des tirs amis.
L'accrochage de la nuit du dimanche marque la fin de l'ère des porte-avions américains et met en lumière l'un des plus importants points faibles de ces géants des mers. C'est simplement le moment du décollage ou de l'atterrissage des avions, un moment fatal au sens propre, car il entrave le fonctionnement des défenses aériennes et impose une grande prudence dans la gestion des cibles, en particulier avec un plan de saturation par le feu. Cela rend la décision d'activer les défenses et de lancer les missiles intercepteurs très risquée, qu'il s'agisse des dangers pour les opérations aériennes militaires ou de la préservation de la sécurité des vols, tout en mettant en péril la sécurité du porte-avions lui-même. C'est une décision que personne ne peut prendre sans risquer de graves conséquences.
Cela concerne le navire lui-même, mais qu'en est-il des pilotes? Comment se sentiront-ils en voyant que le risque de frapper leurs avions semble élevé et que la fin n'est pas joyeuse?
Ils poseront certainement la question plusieurs fois à leurs commandants et officiers sur les garanties de retour en toute sécurité. Il n'y a pas de soldat américain dans n'importe quelle bataille sans garanties de sécurité ; c'est ainsi que les soldats sont formés et élevés. Mais désormais, les pilotes de chasse américains à bord des porte-avions sentiront la panique et un niveau élevé de stress, et ils exigeront une réponse à une question importante : le porte-avions sera-t-il engagé dans un accrochage pendant le décollage et l'atterrissage ? Mais ils n'obtiendront aucune réponse, car les frappes viendront d'où ils s'y attendent le moins.