Iran: La vengeance de l’assassinat de Haniyeh est «certaine», selon les Forces armées iraniennes
Par AlAhed avec PressTV
Les forces armées iraniennes ont réitéré la ferme détermination de la République islamique d’Iran à venger le sang du chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné en juillet à Téhéran, avertissant les États-Unis et «Israël» que le passage du temps n’empêchera pas la réalisation des représailles de l’Iran.
L’état-major des forces armées iraniennes a publié un communiqué jeudi 19 septembre à l’occasion de la Semaine de la Défense sacrée, qui marque le début d’une guerre de huit ans imposée à l’Iran dans les années 1980 par l’ancien dictateur irakien, Saddam Hussein.
Louant les grands acquis de l’Iran au cours des années qui ont suivi la fin de la guerre dans les différents domaines de la science, de la culture, de l’économie et de la technologie, le communiqué a déclaré que ces exploits épiques étaient devenus des exemples et des symboles clairs de résistance et de la doctrine de dissuasion pour les mouvements de résistance au Yémen, au Liban et en Palestine occupée.
Le communiqué souligne la détermination inébranlable des forces armées et leur ferme volonté de poursuivre leur chemin de croissance et d’excellence afin d’assurer la paix et la sécurité durable au peuple iranien.
Soulignant que l’Iran a déjà tenu ses promesses de se venger le martyr du général Qassem Soleimani et de l’attaque contre l’ambassade iranienne en Syrie, le communiqué indique: «Le passage du temps n’érodera pas la volonté de l’Iran de se venger de l’assassinat lâche du martyr Ismaïl Haniyeh, et l’entité infanticide d’Israël doit payer le prix de ses erreurs stupides et vicieuses».
Les forces armées iraniennes soulignent que le meurtre par l’entité israélienne de personnes sans défense à Gaza et le soutien aveugle des États-Unis et des pays occidentaux montrent que les conventions et traités internationaux et les institutions et organisations des droits de l’homme, notamment les Nations unies, ne peuvent pas résister à la cruauté et aux crimes de l’entité occupante et ne le tiendront pas responsable.
Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a été assassiné aux côtés de l’un de ses gardes du corps dans la capitale iranienne Téhéran le 31 juillet, un jour après avoir assisté à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian.
Après l’assassinat de Haniyeh, le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, a promis que la République islamique d’Iran réagirait avec force à cette atrocité.
L’assassinat a eu lieu dans le contexte de l’agression sanglante d’«Israël» contre Gaza, qui a coûté la vie à plus de 41 270 Palestiniens depuis octobre de l’année dernière, pour la plupart des femmes et des enfants.