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L’Iran ne devrait pas être le seul pays à devoir respecter les engagements du PGAC

L’Iran ne devrait pas être le seul pays à devoir respecter les engagements du PGAC
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Par AlAhed avec agences

Le chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré que les «pressions politiques et psychologiques» exercées sur Téhéran pour qu’il soit le seul à respecter ses engagements dans le cadre de l’accord de 2015 sur le nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), ne fonctionneront pas.

S’exprimant ce lundi 16 septembre à Vienne, la capitale autrichienne, lors de la 68e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohammad Eslami a déclaré que la mise en œuvre volontaire par Téhéran des mesures liées au nucléaire en vertu de l’accord était en échange de la levée des sanctions cruelles contre la nation iranienne.

«Les pressions politiques et psychologiques actuelles sont exercées dans l’intention de forcer l’Iran à mettre en œuvre les obligations du PGAC, indépendamment des engagements liés à la levée des sanctions. Le plan sur le nucléaire iranien ne devrait pas être mis en œuvre aux dépens d’une seule partie», a noté M. Eslami.

Il a souligné la pleine coopération de l’Iran avec l’AIEA, affirmant que même si les installations nucléaires du pays ne représentent que 3 % du total mondial, plus d’un cinquième des inspections de l’agence mondiale en 2023 ont eu lieu en Iran.

Le chef du nucléaire iranien a indiqué que la suspension par Téhéran de ses engagements pris dans le cadre du PGAC, y compris l’arrêt de la surveillance internationale de la production non nucléaire, faisait suite au retrait illégal des États-Unis de l’accord et à l’échec des parties européennes du PGAC et de l’Union européenne à respecter leurs obligations.

M. Eslami a également fait allusion à l’assassinat des scientifiques nucléaires iraniens et les actes de sabotage et de terrorisme contre l’Iran par «Israël», affirmant que l’entité «israélienne» mène une propagande contre le programme nucléaire pacifique de l’Iran dans le but de détourner l’opinion publique mondiale de ses atrocités.

«Le désarmement nucléaire est la principale priorité de la communauté internationale, soulignant que les États dotés d’armes nucléaires sont tenus de remplir leurs obligations en vertu de l’article 6 du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP)», a-t-il poursuivi.

M. Eslami a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de la création d’un Moyen-Orient exempt d’armes nucléaires, ajoutant que les «autorités israéliennes», au cours de l’année écoulée, ont fréquemment menacé la nation iranienne et les Palestiniens de la bande de Gaza de bombardements nucléaires tout en continuant à refuser d’adhérer au TNP.

«Le refus persistant d’Israël d’adhérer au TNP et de soumettre ses installations nucléaires aux garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique constitue une menace sérieuse pour la paix et la sécurité internationales», a-t-il déclaré.

M. Eslami a déclaré que l’Iran est déterminé à augmenter sa capacité de production d’électricité nucléaire à 20 000 mégawatts d’ici 2040.

En vertu de son statut, l’agence doit jouer un rôle pour réduire les tensions et accroître les interactions et la coopération afin d’améliorer la qualité de vie de tous les habitants de la planète.

«Les gouvernements membres sont censés agir de bonne foi et avec un maximum de responsabilité. L’Iran est prêt à interagir avec tous les gouvernements membres pour atteindre ces objectifs», a conclu M. Eslami.

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