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CPI: Le Kremlin tranquille quant à une éventuelle arrestation de Poutine en Mongolie

CPI: Le Kremlin tranquille quant à une éventuelle arrestation de Poutine en Mongolie
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Par AlAhed avec AFP

Le Kremlin a affirmé vendredi ne pas avoir «d’inquiétude» sur une éventuelle arrestation de Vladimir Poutine en Mongolie début septembre, premier pays membre de la Cour pénale internationale (CPI) où il se rend depuis l’émission d’un mandat d’arrêt contre lui.

Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a néanmoins exhorté les autorités mongoles à «transférer Poutine à la Cour pénale internationale de La Haye».

«Un mandat d’arrêt contre lui pour des suspicions de déportation illégale d’enfants ukrainiens vers la Fédération de Russie a été lancé par la CPI, dont la Mongolie reconnaît la juridiction», a estimé le ministère ukrainien dans un communiqué.

En tant que membre de la CPI, la Mongolie est censée être «obligée» d’arrêter M. Poutine à son arrivée sur son territoire.

Selon le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, «il n’y a pas d’inquiétude» à ce sujet pour le Kremlin.

«Nous avons un excellent dialogue avec nos amis mongols», a-t-il déclaré à la presse.

«Bien entendu, tous les aspects de la visite ont été soigneusement préparés», a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

Vladimir Poutine est attendu le 3 septembre en Mongolie, son premier déplacement sur le sol d’un État signataire du Statut de Rome depuis l’émission par la CPI d’un mandat d’arrêt contre lui en mars 2023.

La Mongolie a signé le Statut de Rome en 2000, avant de le ratifier en 2002.

Le Kremlin, qui ne reconnaît pas la CPI, a toujours fermement rejeté les accusations portées par la juridiction contre le président russe.

M. Poutine a toutefois pris soin depuis près d’un an et demi d’éviter certains voyages à l’étranger, faisant par exemple l’impasse sur le sommet des Brics en Afrique du Sud en août 2023, puis sur celui du G20 en Inde en septembre de la même année.

En revanche, il s’est notamment rendu en Chine en mai, en Corée du Nord en juin, ou encore en Azerbaïdjan à la mi-août, aucun de ces pays n’étant membre de la CPI.

En Mongolie, Vladimir Poutine doit échanger avec son homologue Ukhnaa Khurelsukh et participer aux célébrations du 85e anniversaire de la victoire des armées soviétique et mongole contre le Japon, lors de la bataille de Khalkhin Gol en 1939.

La dernière visite du président russe en Mongolie, ce pays de l’Asie de l’Est enclavée entre la Russie et la Chine, remonte à septembre 2019.

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