Pezeshkian dénonce le double standard des États-Unis vis-à-vis des droits de l’homme et de la démocratie
Par AlAhed avec sites web
L’Iran condamne toute forme d’agression dans n’importe quelle partie du monde, a déclaré le président Massoud Pezeshkian, soulignant que la politique de principe de la République islamique d’Iran favorise la paix et l’amitié, prévient les tensions et les conflits et interagit avec les pays du monde.
«La République islamique d’Iran a toujours soutenu la paix et l’amitié, et a condamné l’agression partout dans le monde et est prête à coopérer pour mettre fin aux guerres, à la violence et à l’insécurité dans le monde», a déclaré le président Pezeshkian lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr, mercredi soir 28 août.
Il a souligné le rôle clé de l’Iran dans la promotion de la sécurité en Asie de l’Ouest et dans le monde, en déclarant : «Notre politique est au service de la paix et de l’amitié, de la prévention des tensions et des conflits, de l’interaction et du développement des relations avec tous les pays du monde.»
Le président iranien a critiqué les États-Unis pour avoir violé l’accord nucléaire de 2015, connu officiellement sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC) et s’est plaint du non-respect par les parties européennes de leurs obligations au titre de l’accord.
«Alors que la République islamique d’Iran a rempli toutes ses obligations au titre du PGAC, ce sont les États-Unis qui, en plus de rompre l’accord, s’en sont retirés unilatéralement, ce qui a conduit à une intensification de la pression et des sanctions contre notre pays et notre nation. Malheureusement, les pays européens n’ont pas mis en œuvre une seule clause de leurs engagements, contrairement aux attentes», a noté Pezeshkian.
Il a ensuite dénoncé le double standard des États-Unis et de certains pays occidentaux vis-à-vis des droits de l’homme et de la démocratie.
Alors que les États-Unis et certains pays occidentaux accusent d’autres pays de violer les droits de l’homme, ils sont non seulement restés silencieux face au massacre de dizaines de milliers de femmes et d’enfants innocents, de jeunes et de personnes âgées à Gaza ainsi qu’au bombardement de quartiers civils, d’écoles et d’hôpitaux par le régime sioniste, mais ils ont également fourni un soutien financier et des armes à l’entité israélien, a expliqué Pezeshkian.