Ansarullah a accepté d’établir une trêve pour l’entrée de navires humanitaires en mer Rouge
Par AlAhed avec Irna
Le mouvement de la Résistance yéménite, Ansarullah, a accepté d'établir une trêve, pour l'entrée des remorqueurs et des sauveteurs dans la région, a déclaré la délégation iranienne auprès des Nations Unies.
«En mettant en œuvre la politique de soutien à la Palestine et en empêchant le transfert de carburant aux sionistes, Ansarullah du Yémen a annoncé à plusieurs reprises que tant que la guerre dans la bande assiégée de Gaza se poursuivrait, il va attaquer les navires transportant du pétrole destiné à l’entité d’Israël, à travers la mer Rouge.», a déclaré le représentant de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies, en réaction aux allégations du porte-parole du Département américain de la Défense (Pentagone) selon laquelle le mouvement Ansarullah du Yémen aurait menacé les navires de sauvetage envoyés pour désamorcer l'incendie du pétrolier dans la mer Rouge.
Le représentant de la République islamique d'Iran auprès des Nations Unies a ajouté : «Après l'incendie d'un navire transportant du pétrole vers l’entité israélienne et l'émergence de risques environnementaux, certains pays ont demandé à Ansarullah d'autoriser les remorqueurs et les sauveteurs à entrer dans la région dans le cadre d’une trêve».
La mission a ajouté : «Ansarullah a également accepté cette demande, en tenant compte des considérations humanitaires et environnementales. "Le manque de secours et de prévention des marées noires en mer Rouge est en réalité dû à la négligence de certains pays et non à l'inquiétude quant à la possibilité de les attaquer.»
La mission de la marine de l'Union européenne en mer Rouge a indiqué que «le navire battant pavillon grec (Sounion), qui a été pris pour cible par les Houthis (Ansarullah du Yémen) il y a trois jours, est toujours en feu, et jusqu'à ce moment aucune informations crédibles sur les fuites d’hydrocarbures de ce navire n’est signalée.»
L'armée yéménite a récemment publié des images de l'attaque du navire grec SOUNION, visé en mer Rouge pour avoir ignoré la loi interdisant l'entrée dans les ports palestiniens occupés («Israël») dans le cadre d’un blocus maritime contre l’Occupation sioniste et en guise du soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza sous blocus et bombardement.