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Des ONG portent plainte contre les entreprises britanniques fournisseurs d’armes à «Israël»

Des ONG portent plainte contre les entreprises britanniques fournisseurs d’armes à «Israël»
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Par AlAhed avec PressTV

Des groupes internationaux de défense des droits de l'Homme ont déposé une plainte contre les entreprises britanniques pour les obliger à interdire les exportations d'armes vers l’entité israélienne.

Un groupe d'ONG, dont Al-Haq, Global Legal Action Network (GLAN), Amnesty International, Oxfam et Human Rights Watch, ont déposé une plainte auprès de la Haute Cour de Londres pour obtenir une ordonnance empêchant le gouvernement britannique d'accorder des licences d'exportation d'armes aux entreprises britanniques qui vendent des armes à «Israël» qui les utilisent dans sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien sans défense pris au piège dans la bande de Gaza assiégée, a rapporté, lundi 19 août, le journal britannique The Guardian.

En ce qui concerne le volume de preuves recueillies contre «Israël», l'un des membres de l'équipe juridique du GLAN a mentionné le nombre élevé de cas de mauvais traitements et d'abus commis par les forces sionistes.

Charlotte Andrews-Briscoe, une avocate qui a aidé à compiler et à soumettre les preuves à la Haute Cour de Londres, a indiqué que son seul facteur limitant dans la collecte des déclarations de témoins était le grand nombre d'atrocités commises par les forces d’occupation israéliennes.

Il existe plus de 100 pages de témoignages juridiques signés par 14 témoins provenant de Palestiniens et d’Occidentaux qui avaient travaillé dans les hôpitaux de Gaza depuis le début de la guerre génocidaire menée par l’entité israélienne contre la bande palestinienne en octobre 2023.

Les témoins de l’affaire incluent des médecins et du personnel médical, ainsi que des ambulanciers, des employés de la Défense civile et des travailleurs humanitaires.

Tous les témoins avaient été identifiés devant le tribunal, mais en raison de la nécessité de protéger les familles de certains témoins, toujours bloquées à Gaza, contre les représailles de l’entité israélienne, seuls deux d’entre eux ont été mentionnés, Ben Thomson et Khaled Dawas.

Thomson, un spécialiste canadien des reins, a déclaré dans son témoignage qu'il avait traité un patient qui avait été forcé de rester debout pendant 48 heures et, qui avait besoin d’une greffe de peau sur son talon.

De même, il a évoqué un homme de 60 ans qui avait été déshabillé par les forces israéliennes, dont les poignets avaient été étroitement liés pendant trois jours et qui avait été traîné sur le sol ; ce qui avait entraîné l’usure de son poignet jusqu’à l’os.

D'après ses témoignages, lors de son arrivée dans la ville de tentes de Rafah, l’eau était rationnée à trois litres par jour et il y avait juste une toilette pour 800 personnes. Il était obligé de remettre des os en place sans analgésique et qu’à une occasion, la surpopulation dans un hôpital était telle qu’un homme dont il avait la charge est mort «sur le sol dans une mare faite de son sang et de ses matières cérébrales».

Dawas, chirurgien consultant à l’University College Hospital de Londres, a témoigné que les conditions dans les hôpitaux lors de ses deux voyages «étaient ce qu’il imaginait que devait être la médecine médiévale».

La plupart des patients dans les hôpitaux avaient été victimes de tirs de snipers, a-t-il affirmé. «(…) Israël justifie ses attaques contre les hôpitaux en faisant référence à ses allégations selon lesquelles les hôpitaux sont envahis par des militants, mais au cours de mes quatre semaines à l’hôpital d’Al-Aqsa, je n’en ai personnellement vu aucun.»

 

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