«Israël»: Une villa de Netanyahu sous l’œil du drone du Hezbollah
Par AlAhed avec sites web
Un drone de reconnaissance appartenant à la Résistance islamique au Liban s’est introduit dans la partie nord de l’entité «israélienne» et a filmé une villa privée du «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu.
Selon le journal «Israel Hayom», les «dispositifs de défense israéliens» ont lancé, le dimanche 18 août, une alerte concernant la présence d’un drone à proximité d’une résidence personnelle de Netanyahu, située à Césarée, à 37 kilomètres au sud de Haïfa, sur la côte méditerranéenne.
Le quotidien a également avancé l’idée selon laquelle le drone aurait été déployé depuis le Liban, et qu’il serait parvenu ainsi à capturer des images de la villa de Netanyahu.
«Des avions de chasse israéliens ont été dépêchés dans la zone, mais n’ont pas pu détecter l’emplacement exact du drone», a-t-il ajouté.
Les forces d’occupation «israéliennes» ont annoncé que l’état d’alerte pourrait être une simple erreur, soulignant que «les radars et les systèmes de défense risquaient parfois de produire de fausses alertes en raison de dysfonctionnements techniques».
Néanmoins, elles n’ont pas totalement exclu la possibilité qu’il s’agisse d’un petit drone envoyé par le Hezbollah.
En juin dernier, le Hezbollah avait publié une séquence de 9 minutes et 31 secondes comprenant des images de sites «résidentiels» et militaires dans et autour de la ville de Haïfa, y compris les installations portuaires et les aéroports.
Ces images mettent en lumière les défis croissants auxquels l’armée «israélienne» est confrontée en raison des capacités avancées des drones du Hezbollah.
Cela intervient dans un contexte de crainte d’une guerre à grande échelle entre «Israël» et le Hezbollah après l’assassinat du haut commandant du mouvement libanais, Fouad Chokor, à Beyrouth le 30 juillet.
Tout cela intervient à un moment où les «Israéliens» vivent dans la panique et la peur, après que l’Iran a promis de lancer une opération contre l’entité sioniste en représailles à l’assassinat à Téhéran du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
M. Haniyeh, qui se trouvait à Téhéran pour assister à la cérémonie d’investiture du nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, est tombé en martyr avec son garde du corps, lors d’un attentat «israélien» survenu le 31 juillet.
Le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, a mis en garde l’entité israélienne contre une «réponse dure» et a déclaré qu’il était du devoir de l’Iran de venger le sang du chef du bureau politique du Hamas.