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Algérie: 21 arrestations au sein d’un «réseau terroriste» et importante saisie d’armes

Algérie: 21 arrestations au sein d’un «réseau terroriste» et importante saisie d’armes
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Par AlAhed avec AFP

Les autorités algériennes ont annoncé mardi 13 août l'arrestation de 21 personnes, soupçonnées d'appartenir à «un réseau terroriste» ainsi qu'une importante saisie d'armes et munitions cachées notamment dans une voiture ayant voyagé en ferry de la France jusqu'à Bejaïa, dans le Nord-Est du pays.

Le ministère de la Défense a fait état de l'interpellation le 4 août dans le port de Bejaïa d'un homme et son épouse «en possession d'une quantité d'armes à feu, munitions et d'une somme en devises ainsi que d'autres objets dissimulés dans leur véhicule dans l'intention de les introduire clandestinement au pays depuis le port de Marseille (France)».

Selon un communiqué du ministère, «suite à l'ouverture d'une enquête, le mis en cause a avoué son implication et son adhésion à l'organisation terroriste “MAK”», Mouvement d'autonomie de la Kabylie.

Selon le ministère, l'enquête a conduit à 19 autres arrestations de «membres du même réseau terroriste» et à la saisie d'«une autre quantité importante d'armes dans un atelier clandestin de réparation d'armes» près de Béjaïa, ville portuaire à environ 250 km à l'est d'Alger.

Au total, les autorités ont saisi «21 armes, 2000 balles de différents calibres, des pièces vestimentaires semblables à des vêtements militaires, des armes blanches et des stocks de cartouches», selon le procureur adjoint Sidali Bouzrina du tribunal de Sidi M'Hamed, près d'Alger, cité par l'agence de presse officielle algérienne APS.

Selon le ministère, «les armes saisies (dans le mini-van du couple) avaient été acquises par un réseau de cette organisation terroriste», présent sur le territoire français, avec l'objectif de «les introduire» en Algérie et de «les remettre à des cellules dormantes de ladite organisation».

Le ministère a accusé ces «cellules» de préparer des «actions terroristes selon un agenda établi, avec la complicité de services de renseignement étrangers hostiles à l'Algérie, ayant pour objectif de semer le trouble et perturber le bon déroulement» de la présidentielle du 7 septembre.

Né dans le sillage du «Printemps kabyle» de 2001, le «MAK» est accusé par les autorités d'Alger d'avoir des visées «séparatistes» et de racisme anti-arabe.

L'organisation est classée comme terroriste en Algérie.

En novembre 2022, son chef, le chanteur Ferhat Mehenni, qui vit en France a été condamné à Alger par contumace à la prison à perpétuité pour «création d'une organisation terroriste et atteinte à l'intégrité nationale et à l'unité nationale».

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