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L’Iran met «Israël» en garde: Attaquer le Liban serait «une grave erreur»

L’Iran met «Israël» en garde: Attaquer le Liban serait «une grave erreur»
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Par AlAhed avec agences

Le président iranien Massoud Pezeshkian a averti lundi qu'«Israël» commettrait «une grave erreur» s'il attaquait le Liban, lors d'un appel avec son homologue français Emmanuel Macron.

«L’entité sioniste commettra une grave erreur lourde de conséquences s'il attaque le Liban», a déclaré M. Pezeshkian à M. Macron, selon le site Internet de la présidence iranienne.

Dimanche, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a mis en garde «Israël» des «conséquences» d'une attaque de représailles au Liban après le tir de roquette sur un terrain de football dans la ville de Majdal Chams qui a tué 12 jeunes Druzes.

«Israël» a mis en cause le Hezbollah libanais, qui a nié catégoriquement être l'auteur du tir meurtrier sur le Golan syrien occupé.

«Toute action (...) de l’entité sioniste peut conduire à l'aggravation de la guerre dans la région», a déclaré M. Kanani, qui a accusé «Israël» de rejeter la faute sur le Hezbollah afin de détourner l'attention de l'opinion publique et du monde de ses actions dans la bande de Gaza, où la guerre fait rage depuis le 7 octobre.

Lors de son entretien lundi avec son homologue français, Massoud Pezeshkian a également reproché à «Israël» d'avoir violé «tous les cadres et lois internationaux» en commettant des «crimes» contre les Palestiniens.

Déclarant que la République islamique d’Iran n’a ménagé aucun effort pour résoudre la crise à Gaza et établir la paix et la stabilité dans la région, M. Pezeshkian a exprimé l’espoir que d’autres pays du monde assumeront leur responsabilité envers le peuple opprimé de Gaza.

Le président iranien a également exprimé la détermination de son pays à poursuivre les pourparlers sur la levée des sanctions dans le cadre convenu.

Considérant la tenue des engagements de toutes les parties à l’accord sur le nucléaire iranien et la fin des pressions et des sanctions cruelles contre la nation iranienne comme les attentes les plus minimales de la République islamique d’Iran à l’égard de cet accord, le président Pezeshkian a déclaré que ces éléments pourraient ouvrir la voie à la poursuite des négociations.

Sur la base de 15 rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a ajouté M. Pezeshkian, l’Iran a respecté ses engagements envers l’accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC).

Cependant, selon le président iranien, les États-Unis, qui n’ont pas rempli leurs obligations, se sont retirés unilatéralement de cet accord et ont imposé des sanctions à Téhéran.

En outre, Massoud Pezeshkian a fait part de la volonté de l’Iran d’améliorer ses relations avec la France sur la base des principes d’honnêteté et de confiance mutuelle.

Le président français a de son côté salué cette position du président iranien.

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