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Netanyahu ne fera pas escale en Europe par crainte d’un mandat d’arrêt de la CPI contre lui

Netanyahu ne fera pas escale en Europe par crainte d’un mandat d’arrêt de la CPI contre lui
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Par AlAhed avec PressTV

Le Premier ministre de l’entité israélienne, Benjamin Netanyahu, qui devra se rendre bientôt aux États-Unis, a décidé d’annuler son escale en Europe, craignant que la Cour pénale internationale (CPI) ne décide de délivrer un mandat d’arrêt contre lui en raison du génocide commis par l’armée du régime sioniste dans la bande de Gaza.

Le bureau de Netanyahu a annoncé qu’il ne ferait escale ni en République tchèque ni en Hongrie, toutes deux reconnues pourtant comme alliés d’«Israël», a rapporté la chaîne de télévision publique israélienne Kan.

Le bureau du Premier ministre de l’entité israélienne a indiqué que Benjamin Netanyahu se rendrait directement à Washington avec un nombre limité de passagers à bord. Netanyahu devra s’adresser au Congrès des États-Unis, le 24 juillet, et rencontrer le président américain Joe Biden à la Maison-Blanche.

Si la CPI approuve la demande de son procureur général, Karim Khan, d’émettre un mandat d’arrêt contre Netanyahu, celui-ci devra être arrêté par les 124 États signataires du Statut de Rome de la CPI, s’il entre sur leurs territoires respectifs. La République tchèque et la Hongrie, qui pourraient être l’une comme l’autre, comme escale européenne de Netanyahu, comptent parmi les signataires du Statut de Rome dont «Israël» n’est pas signataire tout comme les États-Unis.

En mai 2024, le procureur en chef de la CPI, Karim Khan, a officiellement demandé que des mandats d’arrêt soient émis contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires militaires, Yoav Gallant, pour crimes de guerre.

Netanyahu et Gallant font face à des accusations, notamment pour avoir provoqué l’extermination, utilisé la famine comme méthode de guerre, refusé de l’aide humanitaire, et attaqué délibérément les civils.

Fondée en 2002, la CPI est une organisation mondiale indépendante, sans lien avec l’ONU, et ses décisions ont un poids juridique mondialement reconnu.

Certains médias ont suggéré, jeudi 4 juillet, que la Hongrie réfléchissait à la possibilité de se retirer de la CPI. Le Premier ministre, Viktor Orban, a effectivement demandé à trois de ses ministres d’enquêter sur le type de conséquences qui pourraient être subies par Budapest en cas de retrait de la CPI. Dans ce cas, la Hongrie serait le seul État membre de l’Union européenne qui ne serait pas partie à la CPI si elle choisissait de quitter l’organisation internationale.

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