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Un nombre «sans précédent» de journalistes arrêtés en Palestine depuis le 7 octobre

Un nombre «sans précédent» de journalistes arrêtés en Palestine depuis le 7 octobre
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Par AlAhed avec sites web

Un total «sans précédent» de 51 arrestations de journalistes en Palestine a été documenté par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) depuis le début de la guerre israélienne sur la bande de Gaza le 7 octobre, a déclaré mercredi l'ONG de défense des droits de la presse.

Le CPJ précise que les arrestations ont eu lieu à Gaza, en Cisjordanie occupée et à l’est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est), 48 journalistes étant détenus par «Israël» et trois par les autorités palestiniennes.

Quinze des journalistes, y compris ceux détenus par les autorités palestiniennes, ont été libérés, tandis que 36 sont toujours détenus par «Israël».

En outre, 15 des personnes arrêtées par «Israël» sont maintenues en «détention administrative» sans inculpation.

Cette forme de détention peut durer de six mois à plusieurs années.

Cependant, le nombre de journalistes palestiniens dans les prisons israéliennes est probablement plus élevé que ce que le CPJ a documenté, en raison de la difficulté croissante d'acquérir et de vérifier des données en temps de guerre.

«Depuis le 7 octobre, Israël a arrêté un nombre record de journalistes palestiniens et a eu recours à la détention administrative pour les maintenir derrière les barreaux, privant ainsi la région non seulement d'informations indispensables, mais aussi de voix palestiniennes sur le conflit», a déclaré Carlos Martinez de la Serna, directeur de programme du CPJ, à New York.

«Israël doit libérer les journalistes palestiniens détenus et cesser d'utiliser les tribunaux militaires pour les maintenir en détention sans preuve», a-t-il ajouté.

Parmi les journalistes actuellement emprisonnés figurent Rasha Hirzallah, reporter pour l'agence de presse officielle de l'Autorité palestinienne WAFA ; Mahmoud Fatafta, chroniqueur et commentateur politique ; Bilal Hamid Al-Taweel, qui collabore avec de nombreux médias tels qu'Al-Jazeera ; Mahmoud Adel Ma'atan Barakat, producteur radio pour le réseau Wattan Media Network ; et la journaliste indépendante Rula Hassanein.

Parmi les journalistes libérés figurent Khalil Dweeb, caméraman indépendant, Ahmed Al-Bitawi, reporter pour l'agence de presse Sanad, Maher Haroun, journaliste indépendant et étudiant en médias à l'université ouverte d'Al-Qods, et Ismail Al-Ghoul, correspondant d'Al-Jazeera.

Ni «l'agence de renseignement israélienne Shin Bet» ni le service de renseignement général palestinien n'ont répondu aux demandes de commentaires du CPJ concernant les personnes arrêtées.

Le CPJ a documenté en 2023 l'emprisonnement de 17 journalistes palestiniens par les autorités d’occupation «israéliennes», affirmant qu'il s'agissait du nombre le plus élevé d'arrestations de médias en entité israélienne et dans les territoires palestiniens depuis que le CPJ a commencé à suivre les journalistes emprisonnés en 1992.

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