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États-Unis: Des élus votent pour sanctionner la CPI et son action visant «Israël»

États-Unis: Des élus votent pour sanctionner la CPI et son action visant «Israël»
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Par AlAhed avec AFP

Une nouvelle preuve du soutien américain à «Israël». La Chambre américaine des représentants a voté mardi en faveur d’un texte de loi qui instaurerait des sanctions contre des membres de la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur veut un mandat d’arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu.

La proposition a peu de chances d’être adoptée par le Sénat à majorité démocrate, et le président Joe Biden a exprimé son opposition.

Mais pour la majorité républicaine à la Chambre, à l’initiative du texte, ce vote mardi montre que «les États-Unis se tiennent résolument aux côtés d’Israël et refuse que des bureaucrates internationaux délivrent, sans aucune raison, des mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens pour des crimes inexistants», selon les propos de leur chef, le président de la Chambre Mike Johnson.

Le 20 mai, le procureur de la CPI Karim Khan a réclamé des mandats d’arrêt contre le «Premier ministre israélien» Benjamin Netanyahu pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.

S’ils sont approuvés par un panel de juges, il reviendrait aux 124 États membres — ni les États-Unis ni l’entité israélienne ne le sont — d’éventuellement procéder aux arrestations.

Le texte, voté mardi par l’essentiel des élus républicains et un cinquième des élus démocrates, interdirait notamment aux responsables de la CPI impliqués dans le dossier l’entrée sur le territoire américain.

Netanyahu devant le Congrès le 13 juin

Le président Joe Biden avait alors fustigé une démarche «scandaleuse» de Karim Khan fin mai, mais la Maison Blanche a ensuite critiqué l’initiative républicaine, estimant que sanctionner la CPI n’est pas «la bonne approche».

Le président américain s’est également prononcé publiquement contre une offensive terrestre de grande ampleur à Rafah où plus d’un million de civils sont piégés, et a menacé de cesser certaines livraisons d’armes à «Israël» si son avertissement n’était pas entendu.

Netanyahu s’était dit «surpris et déçu» par ces propos.

«Je pensais que c’était encore la position américaine parce qu’il y avait un consensus au sein des deux partis (républicain et démocrate) il y a tout juste quelques jours, selon lequel il allait y avoir une proposition de loi sur des sanctions contre la CPI si elle persistait à (rechercher) ces mandats», avait-il ajouté.

Le «Premier ministre israélien» a été invité par les chefs parlementaires républicains et démocrates à prononcer un discours devant les élus du Congrès américain le 13 juin.

Cette invitation intervient alors que quatre pays européens ont reconnu l’État de Palestine, dont la Slovénie mardi soir.

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