L’Imam Khamenei : la cause palestinienne est devenue la première question du monde
Par AlAhed avec PressTV
Le Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, souligne que la cause palestinienne est devenue la première question du monde.
Le Leader de la Révolution islamique a prononcé un discours, ce lundi 3 juin, à la cérémonie de commémoration du 35ème anniversaire du décès de l’imam Khomeiny, fondateur de la République islamique d'Iran, qui se déroule à Téhéran en présence des Iraniens de toutes classes sociales confondues venus renouveler le pacte d’allégeance à leur feu imam ainsi que des responsables et hommes politiques iraniens et étrangers.
«Je parle aujourd’hui de deux questions importantes : la Palestine du point de vue de l’imam Khomeiny et la mort en martyr tragique du président l’ayatollah Ebrahim Raïssi qui s’avère l’un des événements importants de l’histoire de la Révolution, et ses retombées à l’intérieur du pays et sur la scène mondiale.
La Palestine est devenue aujourd’hui la première question du monde ; dans les universités américaines, on scande des slogans en faveur de la Palestine.
Tout a commencé par un soulèvement populaire immense dont les répercussions ont peu à peu attiré l’attention du monde entier, finissant par devenir la première question du monde.
Ce que l’imam Khomeiny avait prévu pour l’avenir de la Palestine se réalise aujourd’hui.
Dès les premiers jours de la Révolution, l’imam était clair lorsqu’ils rappelaient aux Palestiniens qu’ils resteraient à jamais sur ce territoire et que les sionistes n’auraient qu’à le quitter.
L’imam a conseillé aux Palestiniens de ne pas s’attacher aux négociations de compromis et de restaurer eux-mêmes leurs droits et cela sur les champs de bataille, forçant ainsi l’entité sioniste à se retirer de cette terre.
Or les Palestiniens ont terrassé l’ennemi sur le champ de bataille et cela avec leur grande opération Déluge d’Al-Aqsa ; l’entité ne peut plus se sauver.»
L’imam Khamenei a affirmé que «le Déluge d’Al-Aqsa fut un coup déterminant pour l’entité sioniste, Il a fait tomber à l’eau tous les plans de l’ennemi sioniste. Il s’est produit juste au bon moment. Il a mis l’entité sioniste sur la voie de son anéantissement et de sa disparition.
Les analystes occidentaux estiment que l’entité sioniste a subi un coup cuisant avec l’opération Déluge d’Al-Aqsa ; un historien israélien a même dit que le projet du sionisme rend son dernier souffle.»
Le Leader s’est également exprimé sur l’absence douloureuse du président Raïssi dont les services rendus au peuple sont aujourd’hui évoqués par tous les courants politiques du pays.
«Le cher président et ses compagnons étaient des hommes croyants et honnêtes. Ils ont servi la nation et ils ont perdu la vie dans cette voie. Le cher président a rehaussé l’Iran aux yeux des hommes politiques du monde. Le feu Amir-Abdollahian était un négociateur puissant et intelligent qui était attaché aux principes de la Révolution. Le rassemblement des Iraniens aux cérémonies de funérailles de ces chers martyrs témoigne de leur attachement à la Révolution et à ses idéaux car sayyed Raïssi lui-même incarnait les idéaux de la Révolution. Ces rassemblements auront certes leur impact sur les équations régionales», a fait remarquer l'Imam Khamenei.
Le Leader s’est aussi attardé sur les élections présidentielles anticipées qui se tiendront le 28 juin prochain. Il a appelé le peuple à se rendre massivement aux urnes : «Pour pouvoir sauvegarder les intérêts nationaux dans les équations compliquées internationales, stabiliser la profondeur stratégique du pays, mettre à l’épreuve les capacités naturelles et humaines et combler les fossés économiques et culturelles, le peuple iranien a besoin d’un président actif, laborieux, sage et révolutionnaire.»
Le Leader de la Révolution islamique a également recommandé aux candidats à la Présidentielle de considérer leur mission comme un devoir : «Que les frères qui entrent dans cette campagne électorale assument leur devoir. Que Dieu Tout-Puissant, aide ces gens et éclaircisse leurs cœurs pour qu’un président digne de ce nom soit finalement élu.»