Sanctions: L’UE pratique le deux poids, deux mesures, l’Iran se réserve le droit de répondre
Par AlAhed avec PressTV
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fermement condamné, vendredi 31 mai, les nouvelles sanctions de l'Union européenne contre des responsables et des entités iraniens.
«L'Union européenne s'est jusqu'à présent montrée passive et inefficace face au désastre humanitaire à dans la bande de Gaza et en Palestine occupée au cours des derniers mois, elle a été critiquée par l'opinion publique mondiale. Au lieu de se concentrer sur les crimes de guerre d'‘Israël’ à Gaza et de le sanctionner, elle a ajouté sur sa liste de sanctions des entités et des responsables iraniens qui ont joué un rôle crucial dans la lutte contre le terrorisme et pour la sécurité durable dans la région de l'Asie de l’Ouest», a indiqué M. Kanaani.
«Il est regrettable que l'Union européenne recoure à des accusations répétitives, absurdes et sans fondement, et ignore les réalités sur le terrain. Elle persiste dans son approche erronée en adoptant des sanctions contre l'Iran», a-t-il dénoncé.
L'UE étend ses sanctions au programme balistique iranien
L'Iran poursuivra ses politiques de principe, notamment dans le sens de la paix et de la sécurité régionale et internationales. Face au double standard «destructeur» de l’Union européenne, la RII se réserve le droit de répondre, a fait remarquer le ministère iranien.
L'Union européenne a préféré satisfaire l’entité sioniste et les États-Unis au détriment des intérêts de l'Union européenne et des nations européennes.
L’Union européenne a adopté des sanctions à l’encontre de six personnes et trois entités pour «leur rôle dans le transfert de véhicules aériens sans pilote (UAV) vers la Russie, dans le transfert de drones ou de missiles à des groupes et entités armés compromettant la paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans la région de la mer Rouge, ou encore pour leur implication dans le programme iranien de drones», selon l'acte juridique publié vendredi 31 mai.
Parmi les entités visées, le quartier général central de Khatam al-Anbiya, la société Kavan Electronics Behrad LLC, impliquée selon eux, dans l'approvisionnement et la vente de composants pour la fabrication de drones, et la marine des Gardiens de la Révolution islamique (IRGCN), le mouvement Ansarullah au Yémen, et le Hezbollah.
Le ministre de la Défense de la République islamique d'Iran, Mohammad-Reza Gharaei Ashtiani, un commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (IRGC-QF) et le chef de l'Organisation des industries aéronautiques iraniennes (IAIO), Afshin Khaji Fard, figurent également parmi les personnes sanctionnées.