De nouvelles frappes américaines et britanniques visent le Yémen, 14 martyrs
Par AlAhed avec agences
Des frappes aériennes américaines et britanniques ont touché différentes zones du Yémen, dans la nuit de jeudi 30 à vendredi 31 mai, en raison du soutien des forces armées yéménites au peuple palestinien de la bande de Gaza en visant depuis novembre des navires soutenant «Israël» en mer Rouge.
«Le bilan des martyrs dans les frappes aériennes américano-britanniques contre la station de radio d’Hodeïda et le port de Saleef s’élève à 14 morts et plus de 30 blessés», a annoncé la chaîne de télévision Al-Masira.
La capitale, Sanaa, et la ville portuaire d’Hodeïda ont été touchées, ont rapporté des témoins et des médias locaux. Des journalistes de l’Agence France-Presse ont entendu de fortes explosions dans ces deux villes.
Selon Al-Masira, des frappes ont aussi visé des infrastructures de télécommunications dans la ville de Taëz. La chaîne yéménite a rapidement attribué l’ensemble de ces frappes aériennes aux forces américaines et britanniques déployées dans la région.
Le mouvement Ansarullah avait revendiqué mercredi l’attaque d’un vraquier et de plusieurs autres navires au large du Yémen, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse aux frappes israéliennes sur Rafah, ville palestinienne devenue l’épicentre de la guerre dans la bande de Gaza.
Un navire grec a notamment été endommagé cette semaine par des tirs de missiles au large du Yémen, où les forces américaines ont aussi intercepté cinq drones, a annoncé le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom). Un pétrolier avait aussi été touché à la mi-novembre par un missile au large du Yémen, selon une société de sécurité maritime, parmi des dizaines d’autres attaques en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.
Les Etats-Unis, proche allié d’«Israël», ont mis en place en décembre une force multinationale pour protéger la navigation dans cette zone stratégique et ont lancé en janvier, avec l’aide du Royaume-Uni, des frappes au Yémen. Mais ces frappes n’ont pas pu dissuader les forces armée yéménites, qui disent viser désormais aussi les navires américains et britanniques, outre ceux liés à «Israël».