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La Corée du Nord lance au moins un «missile balistique non identifié»

La Corée du Nord lance au moins un «missile balistique non identifié»
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Par AlAhed avec AFP

La Corée du Nord a tiré au moins un «missile balistique non identifié» vers la mer du Japon, a déclaré vendredi l'armée sud-coréenne, le dernier d'une série de tests effectués par Pyongyang depuis le début de l'année.

L'armée sud-coréenne a déclaré vendredi avoir détecté le lancement d'un «missile balistique non identifié vers la mer de l'Est», appelée aussi mer du Japon, depuis la région de Pyongyang.

Selon la chaîne publique japonaise NHK, qui cite des sources gouvernementales, le missile «semblait être de courte portée et est déjà retombé».

Pyongyang n’expédie pas des armes à la Russie

Quelques heures plus tôt, Kim Yo Jong, la sœur du dirigeant nord-coréen, a déclaré que Pyongyang n'avait «aucune intention d'exporter ses capacités techniques militaires vers quelque pays que ce soit», selon un communiqué publié vendredi par l'agence de presse officielle KCNA.

Elle a également accusé Séoul et Washington de «tromper l'opinion publique avec une fausse rumeur selon laquelle les armes produites par (la Corée du Nord) sont destinées à être exportées vers la Russie».

«Les armes tactiques, y compris les lance-roquettes multiples et les missiles que nous avons montrés récemment, sont produites pour remplir une seule mission», a indiqué vendredi Kim Yo Jong dans son communiqué.

«Nous ne cachons pas le fait que ces armes seront utilisées pour empêcher Séoul d'inventer des idées farfelues», a-t-elle encore affirmé.

"Message d'avertissement"

Ce tir de missile est le dernier en date depuis que Pyongyang a tiré une salve de missiles balistiques à courte portée vers la mer du Japon le 22 avril, selon l'armée sud-coréenne.

Ces récents lancements interviennent après la dissolution du système de surveillance des sanctions de l'ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, du fait d'un veto de la Russie au Conseil de sécurité de l'ONU.

La Russie a mis en mars son veto à un projet de résolution prolongeant d'un an le mandat du comité d'experts chargé de surveiller ces sanctions.

Depuis 2006, Pyongyang fait l'objet d'une série de sanctions de l'ONU qui ont été renforcées plusieurs fois par la suite, mais a néanmoins poursuivi le développement de ses programmes nucléaires et d'armement.

Ce lancement intervient également au lendemain d'exercices aériens américano-sud-coréens qui sont perçus d'un mauvais œil par Pyongyang, y voyant des répétitions générales avant une invasion de son territoire ou un renversement de son régime.

Selon Yang Moo-jin, président de l'université d'études nord-coréennes à Séoul, Pyongyang a effectué ce tir de missile «en réponse aux récents exercices aériens entre la Corée du Sud et les États-Unis».

«Il semble également qu'il s'agisse d'un message d'avertissement relatif aux exercices conjoints à grande échelle entre la Corée du Sud et les États-Unis prévus pour le mois d'août», a relevé M. Yang auprès de l'AFP.

Les relations intercoréennes sont au plus bas depuis des années.

Depuis le début de l'année, le pays a qualifié la Corée du Sud de «principal ennemi», fermé les agences consacrées à la réunification et au dialogue intercoréen et menacé d'entrer en guerre pour toute violation de son territoire «ne serait-ce que de 0,001 millimètre».

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