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«Israël»: plus grande manifestation antigouvernementale depuis le début de la guerre

«Israël»: plus grande manifestation antigouvernementale depuis le début de la guerre
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis un mois
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Par AlAhed avec agences

Plus de 100 000 participants, selon les organisateurs, se sont rassemblés dimanche soir 31 mars devant la «Knesset» (le Parlement israélien). Des familles de captifs en colère face à l’inaction du «gouvernement» pour obtenir la libération de leur proche se sont alliés aux opposants de Benyamin Netanyahu pour demander son départ. Une manifestation qui devrait se poursuivre pendant plusieurs jours.

«Élections maintenant», ont clamé les manifestants massés. Pour les familles des captifs, le temps presse. «Après six mois, on dirait que le gouvernement comprend que 'Bibi' Nétanyahou est un obstacle», a affirmé un manifestant.

«Nous sommes à une croisée des chemins. Et je suis pour des élections anticipées le plus tôt possible. Même si c’est en pleine guerre. Sinon la situation va encore empirer. Et elle est déjà catastrophique», a déclaré le manifestant Avraham Farhi.
Cette manifestation politique, pour la première fois, a réuni les organisations anti-réforme du système judiciaire aux familles des captifs. Les organisateurs avaient annoncé un rassemblement de la colère et la police a dû intervenir en force pour disperser des groupes de manifestants qui bloquaient les principales artères d’al-Qods occupée (Jérusalem). La police a fait notamment usage de canons à eau pour dégager une route bloquée.

Ynet a rapporté que les manifestants prévoient de construire une «ville de tentes» devant la «Knesset» après le rassemblement, et de poursuivre la protestation tout au long de la semaine.

Pour la première fois depuis le 7 octobre, les chefs de l’opposition israélienne ont pris la parole lors de ce gigantesque rassemblement demandant, eux aussi, un changement politique.

Benjamin Netanyahou a déclaré qu'il comprenait la douleur des familles, dans un discours télévisé, juste avant de subir une opération pour une hernie, dimanche. Mais il a ajouté que «convoquer de nouvelles élections – dans ce qu’il a décrit comme un moment avant de remporter la victoire – paralyserait Israël pendant six à huit mois et minerait les pourparlers visant à récupérer les otages».

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