Lieberman : C’est notre droit de nous protéger, de nous défendre
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Ces dernières semaines, l’entité sioniste soufflait le chaud et le froid sur la possibilité de mener des bombardements contre des installations iraniennes.
Dans ce cadre, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a fait part, en Chine, des inquiétudes d’« Israël » sur le programme nucléaire iranien.
« C'est notre droit de nous protéger, de nous défendre, si la communauté internationale ne parvient pas à résoudre la crise par la voie des pourparlers, des négociations et des sanctions », a-t-il martelé à l'occasion de son déplacement à Pékin.
Et d’ajouter : « Il est important pour nous d'expliquer notre position à nos partenaires chinois ».
La Chine prône une solution négociée sur la question du programme nucléaire iranien et elle s'oppose à des sanctions unilatérales sur l'Iran.
L'entité sioniste menace de plus en plus ouvertement de recourir à la force contre la République islamique, avec ou sans le soutien des Etats-Unis.
En outre, la majorité du cabinet de sécurité israélien s’est dit favorable à des frappes contre l’Iran, a rapporté le quotidien israélien Maariv.
Selon des sources politiques, « huit des 14 ministres du cabinet de sécurité sont en faveur d’une frappe préventive contre les installations nucléaires iraniennes, même sans approbation américaine », a indiqué Ben Caspit, l’éditorialiste du quotidien.
« Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a consulté ni le cabinet de sécurité ni le « Forum des Huit » (un cabinet composé de ses ministres les plus proches), depuis son retour d’une visite à Washington le 7 mars, ce qui inquiète les opposants à une frappe », a-t-il précisé également.
Par ailleurs, les États-Unis ont démenti les informations du quotidien russe Kommersant d’après lequel Washington a demandé à Moscou d’avertir l’Iran que les prochaines discussions sur son programme nucléaire seraient celles de « la dernière chance ».
« La secrétaire d'Etat (Hillary Clinton) n'a pas adressé d'avertissement aux Iraniens via le ministre (russe) des Affaires étrangères (Sergueï) Lavrov », a déclaré à la presse la porte- parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland.
Parallèlement, le général Benny Gantz, chef d'état-major de l’armée d’occupation sioniste (Tsahal), est parti ce semaine pour le Canada puis les États-Unis, où « il doit s’entretenir avec ses homologues et des responsables gouvernementaux, militaires, et sécuritaires de la coopération militaire et des défis sécuritaires communs », selon un communiqué militaire.
Le général Gantz avait déjà rencontré en janvier son homologue américain, le général Martin Dempsey, lors de la visite en « Israël » de ce dernier, qui avait plaidé pour « des concertations continues entre Israël et les États-Unis » et réaffirmé « l’alliance entre les deux pays ».
Source : agences et réadaction