Les forces armées yéménites revendiquent de nouvelles attaques contre deux navires de guerre US en mer Rouge
Par AlAhed avec agences
Les forces armées yéménites ont déclaré avoir lancé mardi de multiples attaques de missiles et de drones contre deux navires de guerre de la marine américaine en mer Rouge.
«Nous avons mené une opération militaire qualitative, visant deux navires de guerre américains en mer Rouge. L'opération a été menée avec un certain nombre de missiles navals et de drones», a déclaré le porte-parole militaire d’Ansarullah, Yahya Saree, dans un communiqué.
«Nos forces armées n'hésiteront pas à multiplier les attaques contre toutes les cibles hostiles en soutien au peuple palestinien dans la bande de Gaza, ainsi qu'en réponse à l'agression américano-britannique contre notre pays», a-t-il ajouté.
«Nos attaques ne cesseront pas tant que l'offensive israélienne à Gaza n'aura pas été interrompue et que le siège imposé au peuple palestinien n'aura pas été levé», a noté M. Saree.
Peu avant le communiqué diffusé par Ansarullah, la «coalition» militaire américano-britannique a lancé cinq frappes aériennes sur la ville portuaire de Hodeidah au Yémen, selon la chaîne de télévision al-Masirah et des résidents locaux.
Deux frappes aériennes ont touché la zone de Ras Issa dans le district d'Al-Salif au nord-ouest de la ville, tandis que trois autres ont eu lieu dans la zone d'Al-Jabbanah dans la partie ouest de la ville, a rapporté la chaîne al-Masirah.
Les forces armées du Yémen frappent des navires liés à «Israël» depuis novembre 2023 en solidarité avec les Palestiniens à Gaza, où plus de cinq mois de guerre israélienne ont fait quelque 30 631 matyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, et plus de 72 000 blessés.
Cibler les navires liés à «Israël» dans la mer Rouge et dans le golfe d’Aden fait partie des efforts du Yémen pour forcer l’entité israélienne à mettre fin à son agression brutale contre les Palestiniens à Gaza.
Le ministre yéménite des Télécommunications, Misfer Al-Numair, a déclaré lundi que tous les navires devaient obtenir un permis du gouvernement de Sanaa avant d'entrer dans les eaux territoriales du pays.