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Le Hamas affirme ne pas savoir «qui est vivant ou mort» parmi les captifs israéliens

Le Hamas affirme ne pas savoir «qui est vivant ou mort» parmi les captifs israéliens
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Par AlAhed avec AFP

Le Hamas ignore «qui est vivant ou mort» parmi les captifs retenus dans la bande de Gaza depuis l'opération menée par le mouvement de résistance palestinien Hamas dans le sud de la Palestine occupée le 7 octobre, a déclaré lundi à l'AFP l'un de ses hauts responsables.

«Nous ne savons pas exactement qui parmi eux est vivant ou mort, tué par les frappes (israéliennes) ou la faim», a assuré depuis Le Caire ce cadre du mouvement, Bassem Naim. «Des prisonniers sont détenus par de nombreux groupes dans différents endroits», a-t-il ajouté.

Environ 250 «Israéliens» ont été pris en captivité et emmenées à Gaza durant l'opération sans précédent du Hamas le 7 octobre en Palestine occupée, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

D'après les autorités d’occupation israélienne, 130 otages sont encore à Gaza, dont 31 seraient morts. Une centaine d'autres ont été libérés ainsi que 240 prisonniers palestiniens détenus par «Israël» lors d'une trêve en novembre.

La question des captifs est au centre des négociations qui se tiennent actuellement au Caire en vue de parvenir à une trêve à Gaza, près de cinq mois après le début de la guerre sur Gaza. Les pays médiateurs - Egypte, Qatar et Etats-Unis - tentent de parvenir à un accord avant le ramadan, le mois de jeûne sacré pour les musulmans qui débute cette année le 10 ou le 11 mars.

Selon les médias israéliens, le «gouvernement» de Benjamin Netanyahu exige que le Hamas lui fournisse une liste précise des captifs retenus à Gaza et n'a pas envoyé de délégation au Caire, contrairement au Hamas, car cette liste ne lui a pas été remise. Le Hamas de son côté réclame notamment un cessez-le-feu définitif à Gaza et le retrait des troupes israéliennes avant tout accord sur la libération des captifs.

Selon Bassem Naim, «la question relative aux détails concernant les prisonniers n'avait été mentionnée dans aucun document ou proposition durant le processus de négociations». «Un cessez-le-feu est nécessaire afin que nous puissions mener» des vérifications «au sujet de la demande relative aux noms, au nombre» et au fait que les captifs soient «vivants ou morts», a-t-il dit.

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