Yémen: Les États-Unis et le Royaume-Uni mènent de nouvelles attaques dans la province de Hodeïda

Par AlAhed avec agences

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé, mardi le 13 février, de nouveaux raids aériens sur la province de Hodeïda, dans l’ouest du Yémen.

L'agence de presse officielle yéménite, Saba, a indiqué que les attaques visaient des installations militaires, des lanceurs de missiles et de drones, ainsi que des magasins de munitions dans le district d'At-Tuhayta, dans l'ouest de la province.

Ces frappes ont eu lieu alors que le commandement central américain a déclaré mardi que le mouvement de résistance yéménite Ansarullah avait lancé deux missiles sur Bab al-Mandab depuis des zones qu'il contrôle lundi matin.

Les attaques ont touché le cargo battant pavillon des Îles Marshall et le MV Star Iris appartenant à la Grèce.

Depuis novembre, les forces armées yéménites se sont emparés d'un navire commercial et ont lancé des dizaines de missiles et de drones sur des navires en relation avec «Israël» traversant la mer Rouge, Bab al-Mandab et le golfe d'Aden, les empêchant ainsi de passer par les voies commerciales au large du Yémen.

Le groupe affirme que ces frappes sont menés en solidarité avec le peuple palestinien et ont pour but de pousser «Israël» à briser le siège de Gaza.

Depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre, «Israël» a tué plus de 28 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.

Les Yéménites affirment que si l’Entité israélienne ne met pas fin à ses offensives contre Gaza, les attaques maritimes yéménites se poursuivront contre les intérêts israéliens dans la mer Rouge.

Par ailleurs, un haut membre du Conseil politique suprême d’Ansarullah a déclaré mardi que le Yémen était prêt à toute éventuelle incursion terrestre des militaires américains et britanniques.

Mohammad Ali al-Houthi a déclaré qu’une telle incursion terrestre sera beaucoup plus difficile que des opérations similaires menées dans le passé par les forces américaines en Afghanistan ou au Vietnam.

Ansarullah annonce que le Yémen «n’a aucune inquiétude» face à un tel scénario.