Si une guerre éclate avec le Hezbollah, Haïfa paiera un lourd tribut

Par AlAhed

La cheffe de la «municipalité de Haïfa», Einat Kalisch Rotem, a mis en garde contre une guerre de grande envergure entre l’entité israélienne et le Hezbollah.

Cette mise en garde a été émise sur fond de l’existence d’une raffinerie de pétrole et des usines de produits pétrochimiques dans le golfe de Haïfa.

Elle a précisé que lancer une guerre est hors de question, si les Israéliens ne sont pas prêts.

Rotem a affirmé que la municipalité se prépare depuis trois mois à affronter plusieurs scenarios.

Elle a ajouté que le ministre de l’Intérieur lui rendra visite prochainement pour s’entretenir avec les responsables locaux de la région.

Et de préciser que ces responsables ont plusieurs revendications et demandent des réponses à des crises telles que la coupure de l’électricité et des télécommunications.

Selon ses dires, il y a beaucoup de travail qui doit être fait concernant les infrastructures.

Elle a ajouté que tout ce qui concerne les produits dangereux est très inquiétant, notant que les responsables ne réaliseraient pas la méthode de gérer cette affaire.

La responsable a rappelé que depuis le début de la guerre sur Gaza, les quantités des produits chimiques ont été réduites dans le golfe de Haïfa. Plus tard ces quantités ont augmenté.

Elle a précisé que suite au retour du calme au sud, il serait possible de refaire les calculs sur les produits pétrochimiques.

Et d’affirmer qu’en cas de guerre de grande envergure contre le Hezbollah, Haïfa paiera un lourd tribut.

«Nous ne parlons pas de 1400 morts, mais de milliers ou de grands bilans», a-t-elle affirmé.

Elle a ajouté que le commandement réalise le fait que toute attaque aux missiles contre Haïfa et son golfe sera un grand évènement, espérant que les responsables feront preuve de responsabilité.

«Nous sommes dans une situation très compliquée. La catastrophe qui nous a frappés le 7 octobre sera cent fois plus grave si nous ne planifions pas nos démarches et remettons en question nos décisions», a-t-elle conclu.