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L’Afrique du Sud exhorte la CIJ à ordonner d’urgence à «Israël» de «suspendre immédiatement ses opérations militaires» à Gaza

L’Afrique du Sud exhorte la CIJ à ordonner d’urgence à «Israël» de «suspendre immédiatement ses opérations militaires» à Gaza
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Par AlAhed avec médias

La Cour internationale de Justice (CIJ) doit intervenir pour protéger les Palestiniens à Gaza suite aux circonstances qu’ils affrontent, a déclaré l’équipe juridique sud-africaine devant la Cour internationale de Justice (CIJ), la plus haute juridiction de l'ONU, située à La Haye, au Pays-Bas, soulignant que l’incapacité de la communauté internationale à faire face à la crise humanitaire à Gaza (due à l’offensive israélienne continue) aura des répercussions mondiales.

L’Afrique du Sud a pris la parole en premier lors de l’audience ouverte jeudi devant la CIJ dans une affaire judiciaire historique, accusant «Israël» de violer la Convention des Nations unies sur le génocide. Ce pays a saisi la juridiction d’une requête le 29 décembre 2023 contre «Israël» à la suite de la guerre qu’il mène contre la bande assiégée depuis le 7 octobre 2023. Le gouvernement sud-africain estimant qu'«Israël s'est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza», Pretoria exhorte les juges à ordonner d'urgence à «Israël» de «suspendre immédiatement ses opérations militaires» dans la bande.

Des dizaines de manifestants se sont retrouvés jeudi au Cap et d'autres rassemblements étaient prévus en Afrique du Sud pour soutenir la plainte de Pretoria pour génocide contre «Israël», au premier jour de l'audience à La Haye devant la Cour internationale de justice.

Sur les marches de la Haute Cour du Cap, des manifestants pro-palestiniens brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Arrêtez le génocide» et «Boycottez l'apartheid israélien». Certains ont scandé «Palestine libre».

Les avocats représentant l'Afrique du Sud, dont Adila Hassim, Tembeka Ngcukaitobi et Max du Plessis, ont pris la parole à partir de 11h (heure de Beyrouth) pour trois heures afin de présenter leurs arguments. Ci-dessous certains extraits de leurs interventions :

- «L'impunité qui prévaut depuis une décennie pour les violations généralisées et systématiques des droits de l'homme a enhardi Israël dans la répétition et l'intensification de ses crimes humanitaires en Palestine.»

- «D'emblée, l'Afrique du Sud reconnaît que les actes et omissions génocidaires de l'+État d'Israël+ s'inscrivent inévitablement dans un continuum d'actes illégaux perpétrés contre le peuple palestinien depuis 1948.»

- «Aucun endroit n’est sûr à Gaza (…) 7.000 personnes sont toujours portées disparues (...) Des centaines de familles ont été entièrement éliminées, sans aucun survivant.»

- «Aucune attaque armée sur le territoire d'un État, aussi grave soit-elle (...) ne peut justifier une violation de la convention».

- «La situation est telle que les experts prédisent désormais que plus de personnes à Gaza pourraient mourir de faim et de maladie » (que suite à une action militaire directe NDLR).»

- «Il existe une raison plausible de croire que le peuple palestinien est victime d’un génocide ou court un risque de génocide».

- «Les droits des Palestiniens sont aussi importants que ceux d’autres groupes qui ont été protégés par le passé».

- «L’incapacité de la communauté internationale à faire face à la crise humanitaire à Gaza (due à l’offensive israélienne continue) aura des répercussions mondiales».

- «Des familles entières de la bande de Gaza ont été séparées et leurs membres ont été emmenés vers des lieux inconnus».

- «+Israël+ a bombardé la bande de Gaza assiégée pendant 3 mois dans le but de la détruire».

- «L’intention de commettre un génocide (à Gaza) existe chez +Israël+».

En plus, l'équipe juridique représentant l'Afrique du Sud a présenté au tribunal, à la CIJ, des preuves d’attaques menées par «Israël» à Gaza et ayant visé des médecins et du personnel du secteur de la santé.

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