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Assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas à Beyrouth, Haniyeh dénonce un acte terroriste

Assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas à Beyrouth, Haniyeh dénonce un acte terroriste
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Par AlAhed avec sites web

Le chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Saleh Al-Arouri, a été assassiné mardi 2 janvier à la suite d’une explosion survenue dans la banlieue sud de Beyrouth.

Le mouvement de la résistance islamique de la Palestine, Hamas, a confirmé le martyre de Saleh al-Arouri et de deux commandants des Brigades Qassam lors d’une attaque israélienne à Beyrouth.

Selon les médias locaux, un drone israélien a attaqué, mardi 2 janvier, le bureau du Hamas à Msharafieh dans le sud de Beyrouth, faisant six martyrs et plusieurs blessés.

«Une expansion du cercle d’agression»

Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré dans un communiqué que «l’assassinat du commandant Al-Arouri et de ses frères par l’occupation israélienne est un acte terroriste complet, une violation de la souveraineté du Liban et une expansion de la portée de son agression».

Il a également souligné que «l’occupation nazie-israélienne porte la responsabilité de cette agression brutale».

Il a noté que «le martyr Al-Arouri a travaillé sur toutes les places et dans tous les champs pour le bien de la Palestine, d’al-Qods et de la sacro-sainte mosquée Al-Aqsa».

«Un mouvement dont les dirigeants et les fondateurs sont tombés en martyr ne sera jamais vaincu, mais ces attaques le renforceront en termes de force, de solidité et de détermination inébranlable», a conclu M. Haniyeh.

Tentatives israéliennes «d’exporter ses échecs à Gaza vers le Liban»

Dans sa première réaction, le Premier ministre libanais Najib Mikati a condamné l’attentat mettant en garde contre les tentatives israéliennes «d’exporter ses échecs à Gaza vers les frontières sud pour imposer de nouvelle règles de combat».

Né en 1966 à Ramallah, Saleh al-Arouri était diplômé de la Faculté de Législation islamique de l’Université d’al-Khalil.

Il a rejoint le Hamas dès sa création en 1987.

Entre 1991 et 1992, il a contribué à la formation d’un appareil militaire en Cisjordanie occupée.

Il a été arrêté en 1992 et n’a été libéré que 18 années plus tard.

Il a été expulsé en Syrie pendant trois années.

Ayant intégré le bureau politique du Hamas, il deviendra en 2017 son vice-président.

A partir de 2018, il est inscrit dans la liste terroriste américaine.

En 2021, il a été le chef du mouvement Hamas en Cisjordanie occupée.

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