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Irak: première élection des conseils provinciaux en dix ans

Irak: première élection des conseils provinciaux en dix ans
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Par AlAhed avec AFP

Les Irakiens ont commencé à voter lundi 18 décembre pour élire leurs conseils provinciaux, premier scrutin du genre en une décennie.

Passé dans l'opposition, le leader religieux chiite sayyed Moqtada Sadr boycotte ces élections se déroulant dans 15 provinces.

Dans un pays de 43 millions d'habitants, riche en hydrocarbures mais miné par une corruption endémique n'épargnant aucun rouage de l'État, la désillusion domine.

Le scrutin est aussi un test pour le gouvernement de Mohamed Chia al-Soudani.

Porté au pouvoir il y a plus d'un an par une coalition de plusieurs partis, il fait valoir inlassablement sa politique de développement des services publics et des infrastructures, ravagés par des décennies de conflits.

«La participation sera l'indicateur ultime de satisfaction», explique à l'AFP Renad Mansour, du centre de réflexion Chatham House. «La question est de savoir si le populisme économique du gouvernement - la distribution d'emplois (dans le secteur public) - marche et attire ou non le jeune public».

Lundi à 7 heures locale (04h GMT), la télévision étatique irakienne Al-Ikhbaria a rapporté en direct l'ouverture des bureaux de vote où se trouvaient ses correspondants, à Bagdad mais aussi à Kirkouk (nord) ou encore Bassora (sud).

Les 7166 bureaux de vote placés sous haute sécurité fermeront à 18h locale (15h GMT).

Quelque 17 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour départager 6000 candidats se disputant 285 sièges dans les provinces concernées.

Instaurés après l'invasion américaine et la chute de Saddam Hussein en 2003, les conseils municipaux jouissent d'importantes prérogatives: élection du gouverneur de la province et allocations des budgets de la santé, des transports ou de l'éducation, à partir de juteux financements débloqués par un pouvoir fédéral de Bagdad, ultra-dépendant de sa rente pétrolière.

Dans un Irak multiconfessionnel et multiethnique, 10 sièges iront aux minorités - chrétienne, yazidie ou sabéenne.

Parmi les candidats figurent 1600 femmes, un quota de 25% leur étant réservé.

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