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Les USA complices et partenaires: Washington bloque l’appel à l’ONU à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» à Gaza

Les USA complices et partenaires: Washington bloque l’appel à l’ONU à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» à Gaza
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Par AlAhed avec sites web

Les États-Unis ont imposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant à un «cessez-le-feu humanitaire immédiat» à Gaza, malgré la pression du secrétaire général qui a dénoncé la «punition collective» infligée aux Palestiniens.

13 membres du Conseil de sécurité ont voté, vendredi 8 décembre, en faveur d'un projet de résolution présenté par les Émirats arabes unis, tandis que la Grande-Bretagne s'est abstenue et que les États-Unis ont opposé leur veto, en ignorant l'agression israélienne.

Le Hamas a fermement condamné le veto imposé par l’administration de Biden sur la résolution du Conseil de sécurité : «En soutenant militairement et politiquement l’occupation israélienne, l’administration américaine est complice et partenaire de la tuerie et du génocide de notre peuple».

«Vendredi soir 8 décembre, le Royaume-Uni a refusé de soutenir une résolution de l'ONU en faveur d'un cessez-le-feu», a déclaré l'ancien dirigeant du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn.

«Nous pleurons ceux qui meurent parce que leur vie ne mérite pas d’être protégée. Et nous nous engageons à continuer à manifester notre solidarité avec le peuple palestinien pour mettre fin aux bombardements, aux sièges et à l'occupation», a-t-il dit.

Le vote a eu lieu après que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a formellement averti mercredi 6 décembre, le Conseil de sécurité composé de 15 membres de la menace mondiale que représente la guerre israélienne qui dure depuis deux mois contre le peuple sans défense de Gaza.

«Quel message envoyons-nous aux Palestiniens si nous ne pouvons pas nous unir derrière un appel à mettre fin aux bombardements incessants sur Gaza ?», a demandé l'ambassadeur adjoint des Émirats arabes unis à l'ONU, Mohamed Abushahab, aux membres présents au Conseil de sécurité.

L'ambassadeur adjoint des États-Unis auprès de l'ONU, Robert Wood, a qualifié le projet de résolution de texte «déséquilibré», «déconnecté de la réalité».

«Bien que les États-Unis soutiennent fermement une paix durable dans laquelle Israéliens et Palestiniens peuvent vivre en paix et en sécurité, nous ne soutenons pas l'appel de cette résolution à un cessez-le-feu non durable qui ne fera que semer les graines de la prochaine guerre», a-t-il prétendu.

Londres, l'alliée de Washington, s'est abstenue. L'ambassadrice britannique à l'ONU, Barbara Woodward, a déclaré que son pays s'était abstenu parce qu'il n'y avait pas de condamnation du Hamas.

«Israël doit être capable de faire face à la menace posée par le Hamas et il doit le faire d'une manière qui respecte le droit international humanitaire afin qu'une telle attaque ne puisse plus jamais être menée», a-t-elle déclaré au Conseil.

Guterres a convoqué la réunion sur la «catastrophe humanitaire» dans le territoire palestinien assiégé, deux mois après qu’«Israël» a lancé ses frappes aériennes et terrestres sur le territoire assiégé.

Cette guerre brutale a jusqu’à présent tué plus de 17 487 personnes et laissé le territoire en ruines.

Wood a déclaré lors de la réunion que Washington ne soutenait pas un cessez-le-feu.

L’Assemblée générale, où les États-Unis ne disposent pas de droit de veto, a massivement soutenu un cessez-le-feu humanitaire. Le 26 octobre, l'Assemblée a approuvé le cessez-le-feu avec 120 voix pour et seulement 14 contre la résolution non contraignante.

L'organisation caritative médicale de Médecins sans frontières (MSF) a déclaré vendredi 8 décembre que le Conseil de sécurité était «complice du massacre en cours» dans la bande de Gaza, par son inaction et ses vetos.

Les MSF ont déclaré que «l’inertie du Conseil de sécurité des Nations Unies et les vetos des États membres, en particulier des États-Unis, les rendent complices du massacre en cours ; cette apathie a donné lieu à des massacres d’hommes, de femmes et d’enfants».

La réunion a été convoquée après que Guterres a activé l’article 99 – une mesure que ses prédécesseurs n’ont pas prise depuis des décennies. Cet article permet au Secrétaire général de «porter à l'attention du Conseil toute question qui, à son avis, pourrait menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales».

 

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