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L’Espagne ouverte à la reconnaissance de l’État palestinien, Barcelone suspend ses relations avec «Israël»

L’Espagne ouverte à la reconnaissance de l’État palestinien, Barcelone suspend ses relations avec «Israël»
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Par AlAhed avec agences

Le Conseil municipal de Barcelone a adopté vendredi 24 novembre une déclaration pertinente obligeant l’entité sioniste à respecter les droits fondamentaux du peuple palestinien, alors que le Premier ministre espagnole, Pedro Sanchez, a annoncé que Madrid était ouverte à la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.

Les Premiers ministres espagnol et belge se sont rendus, vendredi 24 novembre, au poste frontière de Rafah entre l’Égypte et Gaza.

Pedro Sanchez, a annoncé que Madrid était ouverte à la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien, même si cela allait à l’encontre de l’opinion de l’Union européenne (UE).

«Je pense que le moment est venu pour la communauté internationale et en particulier pour l’Union européenne et ses États membres, de reconnaître l’État de Palestine», a-t-il déclaré aux médias lors d’une conférence de presse tenue du côté égyptien du poste-frontière de Rafah.

«Israël» irrité

M. Sanchez a fait savoir qu’idéalement, la reconnaissance viendrait d’un seul coup avec la participation d’au moins plusieurs États membres.

«Mais si ce n’est pas le cas, l’Espagne prendra, bien sûr, ses propres décisions», a indiqué le Premier ministre espagnol nouvellement réélu, qui avait précédemment promis que la reconnaissance de l’État de Palestine était une priorité pour son prochain mandat.

Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a pour sa part accusé «Israël» de tuer des civils dans la bande de Gaza, déclarant que c’était «inacceptable».

Des déclarations qui ne sont pas du goût d’«Israël»: les ambassadeurs des deux pays européens ont été convoqués pour «une réprimande sévère».

Madrid convoque «l’ambassadeur israélien»

La réponse espagnole n’a pas tardé, puisque le ministère espagnol des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’«Israël» à Madrid et lui a demandé de fournir des éclaircissements sur ce qu’il considérait comme «des allégations incorrectes émises par le gouvernement israélien contre le Premier ministre espagnol».

Le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albarez a déclaré vendredi soir à la télévision espagnole: «Ce sont des accusations graves, d’autant plus qu’elles concernent le Premier ministre Pedro Sanchez, qui dirige l’UE, puis le Premier ministre de Belgique, dont le pays présidera l’UE lors de la prochaine session».

Barcelone suspend ses relations avec «Israël»

Toujours vendredi, le Conseil municipal de Barcelone a adopté une déclaration pertinente obligeant l’entité sioniste à respecter les droits fondamentaux du peuple palestinien, a rapporté l'agence officielle turque Anadolu.

La déclaration a été présentée par le parti d'extrême gauche Barcelone en Commun de l'ancienne maire Ada Colau et soutenue par le Parti socialiste de son remplaçant Jaume Collboni, ainsi que par le parti séparatiste de Gauche républicaine de Catalogne (ERC).

La déclaration a condamné toutes les attaques contre les civils ainsi que toute punition collective, déplacement forcé, destruction systématique des maisons et des infrastructures civiles et le siège complet de Gaza.

Selon la déclaration approuvée par Barcelone, les principaux obstacles à une «paix durable» sont «l'occupation et la colonisation des territoires palestiniens» et le «déni des droits» de son peuple.

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