Abdollahian met en garde contre l’extension de la guerre lors de discussions avec son homologue française
Par AlAhed avec sites web
En visite à Genève à la tête d'une délégation pour poursuivre les consultations sur la situation à Gaza, le ministre iranien des Affaires étrangères s'est entretenu de la crise de Gaza avec son homologue française.
Dans le contexte d'invasion israélienne de la bande de Gaza assiégée, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, s'est entretenu avec son homologue française, Catherine Colonna, jeudi 16 novembre à Genève.
A l'issue de la réunion, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré avoir averti son homologue française que si la situation à Gaza persistait, toutes les options seraient possibles, y compris une nouvelle extension de la guerre.
«Nous avons eu des entretiens francs, clairs et importants avec la ministre française des Affaires étrangères et nous avons dit clairement que vous, aux côtés des États-Unis, ne pouvez pas seulement parler des actions du Hamas. Nous avons dit que, à notre avis, le Hamas est un mouvement de libération palestinien contre l'occupation.»
«Nous avons toujours condamné le meurtre de femmes et d'enfants partout dans le monde, le silence des États-Unis et de certains pays occidentaux concernant le meurtre d'enfants et de femmes en Palestine est insupportable», a-t-il déploré.
«A Genève, nous avons eu une conversation franche et importante avec la ministre française des Affaires étrangères, Mme Colonna, concernant les développements en Palestine», a-t-il écrit séparément en persan sur X (anciennement Twitter). «Nous avons mis en garde contre les conséquences de la poursuite des crimes de guerre à Gaza. La cessation immédiate du génocide à Gaza, l’envoi de secours et l’échange de prisonniers civils ont également été soulignés», confie le chef de la diplomatie iranienne.
«La ministre française des Affaires étrangères était d'accord sur le fait que la guerre ne devait pas s'étendre», poursuit-il.
A son égard, la cheffe de la diplomatie française a déclaré : «J’ai dit au ministre iranien des Affaires étrangères que Téhéran avait une «lourde responsabilité» pour empêcher la guerre de s'étendre dans la région.»
La haute diplomate française a également déclaré que «toutes les mesures» devaient être prises pour protéger les civils pendant la guerre et que l’envoi de l’aide humanitaire à Gaza devait être garanti.