Le prix du soutien américain à «Israël» dans son agression à Gaza augmente, souligne Abdollahian
Par AlAhed avec PressTV
Le prix du soutien américain à «Israël» dans son agression à Gaza augmente, a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian lors d’une rencontre mercredi à Genève avec Martin Griffiths, secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires.
Les attaques israéliennes contre le peuple palestinien à Gaza ne font qu’augmenter le prix sur Washington en tant que plus grand partisan de «Tel-Aviv» et responsable de la poursuite de l’agression, a indiqué Hossein Amir-Abdollahian.
M. Amir-Abdollahian a exigé la fin immédiate de l’agression sanglante d’«Israël» contre la bande de Gaza, s’attardant sur le fait que l’entité d’occupation israélienne n’aura aucune chance de gagner la guerre.
«Malheureusement, la portée des attaques du régime sioniste contre Gaza s’étend et il est nécessaire de prendre des mesures immédiates et efficaces pour y mettre un terme», a-t-il précisé.
Soulignant le rôle de Washington dans l’agression israélienne contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, le haut diplomate de la République islamique d’Iran a déclaré : «Les États-Unis envoient quotidiennement à +Tel-Aviv+ toutes sortes d'armes, y compris des armes au phosphore et autres armes interdites, soit depuis Chypre, soit directement via leurs bases dans toute la région, et ces bombes sont larguées sur les Palestiniens opprimés de Gaza».
M. Amir-Abdollahian a souligné que contrairement à ce que les autorités américaines prétendent, le montant de l'aide humanitaire envoyée à la bande de Gaza est infime, avant d'appeler les Nations unies à prendre des mesures fermes et urgentes pour ouvrir le point de passage de Rafah, à la frontière entre l'Égypte et Gaza, afin d'acheminer l'aide humanitaire vers la bande assiégée.
Les Nations unies devraient croire en la capacité de la République islamique d'établir la paix et de maintenir la sécurité dans la région, a-t-il renchéri.
Faisant référence à ses rencontres à Doha avec des responsables qataris et ceux du Hamas, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que le mouvement de résistance palestinien serait prêt à agir concernant les prisonniers détenus par le Hamas depuis l’opération Déluge d’al-Aqsa mené le 7 octobre.
«Si l’entité israélienne met fin au génocide à Gaza, les groupes de résistance cesseront également leurs contre-attaques», a-t-il précisé.
À son tour, le secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires humanitaires a exprimé sa satisfaction concernant la réunion avec M. Amir-Abdollahian et fait part des efforts humanitaires des Nations unies à Gaza.
Mettant l’accent sur la nécessité de trouver une solution à la question des prisonniers israéliens et de répondre aux besoins essentiels des Gazaouis, Martin Griffiths s’est inquiété des conditions terribles à l’intérieur de l’hôpital al-Shifa de Gaza, suite aux raids israéliens.
En outre, il a salué les efforts de la République islamique d’Iran afin d’empêcher la propagation de la guerre, soulignant la nécessité de redoubler d’efforts pour arrêter la guerre et mettre fin à la situation alarmante actuelle à Gaza.
À noter qu’Israël a mené, le 7 octobre, une guerre brutale contre la bande de Gaza après l’opération Tempête d’Al-Aqsa du Hamas contre l’entité usurpatrice. Depuis le début de la guerre, le régime de Tel-Aviv a imposé un siège complet sur la bande côtière, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture ainsi que l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.
Conformément aux données du ministère de la Santé à Gaza, lors de l’agression israélienne contre les Palestiniens dans la bande assiégée, au moins 11 500 Palestiniens sont tombés en martyr, pour la plupart des femmes et des enfants. Plus de 29 000 Palestiniens ont été également blessés.